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Culture

Des chiens volent la vedette à Cannes : la Palm Dog récompense Panda et les cabots hallucinés de « Sirat »

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Un berger islandais et deux chiens psychédéliques ont marqué les esprits au Festival de Cannes, prouvant que les animaux peuvent aussi briller sur grand écran.

Cette année encore, les compagnons à quatre pattes ont séduit le jury de la Palm Dog, distinction humoristique qui célèbre les performances canines les plus remarquables du festival. Panda, un chien de berger islandais, a été récompensé pour son rôle dans « L’Amour qu’il nous reste », un drame intimiste sur les déchirements d’un couple. Le réalisateur Hlynur Palmason a confié que Panda n’était autre que son propre animal, ajoutant une touche d’authenticité à cette histoire familiale bouleversante.

Dans une catégorie plus déjantée, le Grand Prix du jury a été attribué aux deux chiens de « Sirat », film hallucinogène de l’Espagnol Oliver Laxe. L’un des protagonistes canins, en particulier, se distingue par une scène pour le moins surprenante : il dévore des excréments imprégnés de LSD. Une performance qui a visiblement convaincu les jurés, séduits par l’audace du long-métrage.

Lors de la cérémonie, organisée sur une plage cannoise, les aboiements ont fusé pour saluer les lauréats. Wendy Mitchell, membre du jury, a souligné le naturel et l’émotion transmis par Panda, qualifiant sa prestation de « merveilleusement sincère ». Le réalisateur islandais, absent, a envoyé une vidéo de son chien, visiblement peu impressionné par sa nouvelle renommée.

La Palm Dog, créée en 2001, a déjà honoré des animaux devenus cultes, comme Brandy, le pitbull de « Once Upon a Time… in Hollywood », récompensé en 2019 en présence de Quentin Tarantino. Cette année, le festival a également inauguré les « Pawards », une nouvelle récompense dédiée aux animaux dans la culture, toutes formes confondues. Le film d’animation letton « Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau » a ainsi été distingué pour son récit poétique et son esthétique minimaliste, réalisé avec un budget modeste.

Entre émotion et extravagance, ces récompenses rappellent que les animaux, qu’ils soient touchants ou décalés, ont leur place sous les projecteurs de Cannes.

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