Politique
Départementales : Gizardin et Escarguel, candidats de la majorité pour le canton de Sète
François Commeinhes, maire de Sète a lui-même présenté les candidats pour les élections départementales prévues les 20 et 27 juin prochains. Ainsi, Jocelyne Gizardin et François Escarguel représenteront la majorité.
François Escarguel et Jocelyne Gizardin sont ainsi les candidats de la majorité pour les élections départementales. Les deux sont respectivement adjoint aux finances et adjointe aux affaires sociales. Ils seront suppléés par deux conseillers municipaux, Sylvain Dominguez et Horrida Bouraoui.
Bien que le contexte sanitaire et économique soit omniprésent, François Commeinhes a tenu à rappeler toute l’importance de ce scrutin pour Sète. « L’enjeu est, en effet, particulièrement élevé, tant les projets portés par la ville et les collectivités publiques partenaires font l’objet d’une opposition systématique des conseillers départementaux actuels. Le binôme Gizardin Escarguel peut enfin défendre les couleurs de Sète au département. »
Manque de corrélation entre la ville et le département
Selon Jocelyne Gizardin, « il faut pacifier les relations entre la ville et le département, une collectivité d’autant plus essentielle après ces mois de pandémie qui ont atteint les Sétoises et les Sétois, non seulement dans leur chair, mais aussi au plan social et bien sûr économique, toutes générations confondues. »
François Escarguel a quant à lui mis en avant l’importance du budget du département, de 1,5 milliard d’euros, et le manque d’investissement de cette collectivité sur la ville de Sète. Selon lui, « avec le canton de Sète, le département manque à beaucoup de ses devoirs, que ce soit en matière de circulation avec la voie verte, en matière de transport avec le développement du pôle multimodale et en matière d’accessibilité. Il doit y avoir une véritable voix Sétoise au sein du conseil départemental. »
Attaque des élus sortants
« L’éducation par la culture, la requalification de nos écoles, la création d’un restaurant scolaire au sein du collège Paul Valéry, le développement des formations, l’ouverture d’une maison des femmes, le soutien à nos associations, au monde de la culture ; autant d’exemples sur lesquels les élus sortants ont brillé par leur absence », ont affirmé les deux adjoints au maire.
Les candidats ont conclu en affirmant, « face à des candidats dont la seule ambition est de faire de leur mandat au département un tremplin dans la course aux municipales faisant fi des intérêts de la ville et utilisant leur mandat exclusivement pour nuire à l’action de la majorité sétoise, c’est donc une équipe au service des Sétoises et des Sétois avant tout qui se présentera devant les électeurs les 20 et 27 juin prochains, pour que les couleurs de la ville soient enfin défendues au Département. »
Par ailleurs, Christophe Euzet le député de la septième circonscription de l’Hérault, et membre du groupe Agir à l’Assemblée Nationale, a réagit en apportant son soutien à la candidature : « J’apporte mon soutien aux candidatures présentées par François Commeinhes qui sont à nos yeux compatibles avec notre vision des choses. »
Le Singulier tient à informer qu’il n’a pas reçu d’invitation ni de communiqué de presse pour cette candidature. Malgré les difficultés rencontrées par notre rédaction, nous avons dû pousser nos recherches afin d’apporter une équité entre les candidats du canton de Sète. Nous regrettons que des responsables politiques qui aspirent à des missions publiques n’encouragent pas l’expression d’une presse libre dont il faut favoriser la vitalité dans une société démocratique.
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Politique
Droit du sol, identité française: Bayrou prêt à entrer dans un large débat
Le Premier ministre François Bayrou a récemment exprimé sa volonté d’engager un débat national sur des thèmes aussi sensibles que le droit du sol, l’identité française et les conditions de la citoyenneté. Dans un contexte marqué par un vote visant à restreindre le droit du sol à Mayotte, cette proposition émane d’une réflexion plus large sur ce que signifie être français aujourd’hui.
François Bayrou, lors d’une intervention médiatique, a souligné la nécessité d’un dialogue ouvert et approfondi, dépassant les frontières de la simple question migratoire. Il interroge sur l’essence de l’appartenance nationale, les droits et les devoirs inhérents, ainsi que les avantages et engagements liés à la citoyenneté française. Cette démarche vise à clarifier et redéfinir les contours de l’identité nationale, un sujet qui, bien qu’épineux, est jugé par le Premier ministre comme essentiel pour l’avenir du pays.
La droite politique, déjà encline à une politique migratoire plus stricte, se réjouit de cette initiative. Laurent Wauquiez, chef des députés LR, voit en Mayotte une première étape vers une réforme plus générale du droit du sol. Il est soutenu par d’autres figures de son parti, comme François-Xavier Bellamy, qui critique la soutenabilité du droit du sol dans le contexte actuel des flux migratoires. Bruno Retailleau, également de LR, appuie cette réflexion, soulignant l’importance d’assimiler les valeurs républicaines pour une véritable intégration.
Cependant, cette ouverture au débat ne fait pas l’unanimité. Au sein même du gouvernement, des divergences apparaissent. Elisabeth Borne, ministre de l’Education nationale, a manifesté son opposition à un tel débat, exprimant des réserves sur la pertinence de la question posée par Gérald Darmanin, ministre de la Justice, qui insiste sur le fait que la nationalité ne devrait pas être le fruit du hasard de la naissance.
À gauche, les Insoumis critiquent sévèrement cette initiative, y voyant une menace pour les principes républicains. Eric Coquerel, député de La France insoumise, avertit que la non-censure du gouvernement pourrait mener à des conséquences graves, notamment une remise en cause du droit du sol. Le Parti socialiste, tout en réaffirmant son attachement à ce droit, semble hésitant, promettant de défendre ce principe fondamental tout en admettant que le débat sur l’identité nationale n’est pas tabou.
L’initiative de François Bayrou, bien que motivée par des considérations de politique intérieure et d’intégration, soulève des questions profondes sur la cohésion nationale et la définition de l’identité française dans un monde globalisé. La manière dont ce débat sera mené et les conclusions qui en découleront pourraient avoir des répercussions significatives sur la politique migratoire et l’avenir de la citoyenneté en France.
Politique
Duel en vue pour la présidence des Républicains : Wauquiez et Retailleau en concurrence
Laurent Wauquiez semblait s’imposer comme le successeur naturel à la tête des Républicains, mais l’ascension de Bruno Retailleau pourrait rebattre les cartes. Un affrontement entre les deux figures de la droite se profile, avec des enjeux bien au-delà du parti.
Depuis l’éviction d’Éric Ciotti de la présidence des Républicains, la course pour lui succéder s’intensifie. Laurent Wauquiez, figure de proue du groupe Droite Républicaine à l’Assemblée nationale, s’est jusqu’ici imposé comme candidat légitime, porté par son rôle clé dans les débats budgétaires. Pourtant, un nouvel acteur pourrait troubler son avancée : Bruno Retailleau. L’actuel ministre de l’Intérieur, conforté par son maintien lors du dernier remaniement, semble gagner en influence et ne cacherait plus son intérêt pour la direction du parti.
Mardi soir, les deux hommes se sont retrouvés à l’Hôtel Beauvau pour un dîner stratégique, suivi d’une rencontre politique le lendemain. Officiellement, il s’agissait d’une réunion de travail autour de la refonte du parti, menée par Wauquiez. Mais en coulisses, la question de la présidence des Républicains aurait été au cœur des discussions. Selon certaines sources, l’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes aurait rappelé à Retailleau un accord tacite : le premier concentré sur la reconstruction du parti, le second en poste au sein du gouvernement.
La montée en puissance de Bruno Retailleau modifie cependant les équilibres. Son passage au ministère de l’Intérieur lui a permis d’accroître sa popularité et de renforcer son assise au sein de la droite. De quoi faire vaciller la place de favori de Laurent Wauquiez, qui ne cache pas son agacement face à cette éventuelle rivalité. « Si tu romps cet accord, tu seras responsable d’une guerre des chefs dévastatrice », lui aurait-il lancé, selon des indiscrétions.
Un congrès du parti pourrait être organisé pour départager les deux hommes, d’autant que la présidence des Républicains ouvre des perspectives bien plus larges. Avec l’élection présidentielle en ligne de mire, le leader du parti pourrait être propulsé candidat naturel de la droite. À moins qu’une primaire ne vienne redistribuer une fois de plus les cartes.
Politique
Budget 2025 : François Bayrou a dégainé ses premiers 49.3
Le Premier ministre François Bayrou a actionné l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer le budget de l’État et la première partie du budget de la Sécurité sociale, provoquant une levée de boucliers parmi les oppositions.
François Bayrou, actuel Premier ministre, a décidé d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le budget de l’État pour l’année 2025. Cette décision a été annoncée le lundi 3 février, jour où le gouvernement a engagé sa responsabilité devant l’Assemblée nationale. Le recours à cet article, qui permet de faire passer une loi sans vote en engageant la responsabilité du gouvernement, est devenu une nécessité pour Bayrou, face à l’absence de majorité parlementaire. Reconnaissant que le budget n’était pas parfait, il a justifié cette mesure par l’urgence de doter le pays d’un cadre financier pour l’année à venir.
Le Premier ministre a également indiqué qu’il utiliserait de nouveau cet article pour la première partie du budget de la Sécurité sociale, prévoyant de le faire mercredi et vendredi pour le second volet. Cette stratégie a été préalablement évoquée dans une interview accordée à La Tribune Dimanche, où Bayrou soulignait l’impératif de ne pas laisser la France sans budget, engageant ainsi la responsabilité de son gouvernement.
L’opposition, notamment La France Insoumise (LFI), a immédiatement réagi en déposant une motion de censure, prévue pour être votée le mercredi 5 février. Cette motion devrait recevoir l’appui des écologistes et des communistes. La position du Rassemblement national reste en suspens, bien que des signaux indiquent une possible adhésion à la censure. Le Parti socialiste, quant à lui, a décidé de ne pas censurer le gouvernement, malgré des tensions internes.
La motion de censure de LFI, si elle aboutissait, pourrait entraîner la chute du gouvernement Bayrou, déjà fragilisé par la chute de Michel Barnier et son équipe deux mois plus tôt. Cette situation illustre les tensions politiques exacerbées par l’utilisation controversée de l’article 49.3, qui met en lumière la fragilité de la majorité parlementaire actuelle et les divisions profondes au sein de l’Assemblée.
L’usage du 49.3 par François Bayrou pour imposer le budget 2025 soulève des questions sur la légitimité et la stabilité du gouvernement, tout en révélant les luttes intestines et les stratégies d’opposition dans le paysage politique français contemporain.
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