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Cyberharcèlement contre Thomas Jolly : sept condamnations pour injures et menaces

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Le metteur en scène des cérémonies des JO 2024 a été la cible d’attaques homophobes et antisémites sur les réseaux sociaux, entraînant des sanctions judiciaires.

Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict contre sept individus poursuivis pour des messages haineux adressés à Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies des Jeux olympiques de Paris 2024. Les prévenus, âgés de 22 à 79 ans, ont écopé de peines variant entre des amendes de 2 000 à 3 000 euros et des peines de prison avec sursis allant de deux à quatre mois.

Les faits reprochés incluent des injures aggravées et du cyberharcèlement, tandis qu’un seul accusé a été reconnu coupable de menaces de mort. En plus des sanctions pécuniaires et carcérales, tous devront suivre un stage de citoyenneté de cinq jours. Le tribunal a également ordonné la suspension temporaire des comptes X de deux des condamnés.

Les messages incriminés, postés durant l’été 2024, contenaient des insultes à caractère homophobe et antisémite, ainsi que des références religieuses hostiles. Ces attaques faisaient suite à la polémique déclenchée par un tableau de la cérémonie d’ouverture, interprété à tort comme une parodie de la Cène. Thomas Jolly avait pourtant clarifié son intention de représenter une célébration inspirée de la mythologie grecque, sans volonté de provocation.

Lors de l’audience, l’accusation avait souligné la dangerosité de ces propos en ligne, susceptibles d’encourager des passages à l’acte violents. Les profils des prévenus, décrits comme ordinaires, illustrent la banalisation des discours haineux sur internet. La justice a ainsi envoyé un signal fort contre l’impunité des harceleurs numériques.

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