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Covid-19: inquiétudes pour Paris avant de nouvelles annonces du gouvernement

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A la veille d’une nouvelle intervention du ministre de la Santé Olivier Véran, les indicateurs de l’épidémie de Covid-19 continuent de se dégrader, notamment à Paris, laissant craindre un tour de vis supplémentaire.

Déjà placée en zone d’alerte renforcée, synonyme de fermetures de bars à partir de 22H00 et de certaines activités sportives, Paris a atteint les critères théoriques pour basculer en alerte maximale.

Dans la capitale, le taux d’incidence (nouveaux cas) dépassait mardi la barre des 250 pour 100.000 habitants (259,6) sur sept jours, et celui pour les 60-69 ans dépassait les 100 cas positifs pour 100.000 (132,9), selon des chiffres diffusés par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France.

Autre cap franchi: le taux d’occupation des lits en réanimation pour les patients atteints de Covid-19 atteignait mardi 32,1% en Ile-de-France, au-dessus du seuil critique de 30%.

« Les chiffres montent très nettement en réa en Ile-de-France. Deux indicateurs sur trois ont dépassé les taux marseillais. Au troisième, on passera de l’autre côté de la barrière », s’est alarmée Anne Souyris, adjointe à la maire de Paris en charge de la santé interrogée par l’AFP.

L’élue dit craindre de nouvelles restrictions voire des périodes de reconfinement dans la région la plus peuplée de France (environ 12 millions d’habitants).

Espoirs douchés

Depuis Riga, Emmanuel Macron n’a fermé aucune porte.

« Le gouvernement doit pouvoir prendre des mesures additionnelles nécessaires en fonction de l’évolution de l’épidémie et chaque mesure prise a un temps de vie de 15 jours parce que c’est le temps qui permet de voir son efficacité », a expliqué le président de la République, évoquant l’annonce de « décisions » et d' »ajustements » jeudi par le ministre de la Santé.

Les maires et présidents de métropoles de Paris, Lyon, Lille et Grenoble seront reçus à Matignon jeudi matin.

Pour le moment, une « fermeture généralisée des universités » n’est en tout cas pas à l’ordre du jour, a assuré mercredi la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, sur Europe 1.

Prévue à 18H00, l’intervention d’Olivier Véran, désormais hebdomadaire, est très attendue, sur fond de colère des restaurateurs touchés par des fermetures totales de leurs établissements dans les zones d’alerte maximale (Aix-Marseille, Guadeloupe), ou partielles dans les zones d’alerte renforcée, comme Paris et dix autres métropole (Lyon, Nice, Lille…).

A Marseille, les espoirs de répit des patrons de bars et de restaurants ont été douchés par le tribunal administratif, qui a confirmé mercredi l’arrêté les obligeant à fermer pour 15 jours. Même désillusion à Bordeaux pour les syndicats de salles de sport et de fitness.

Contraints de baisser totalement le rideau durant le printemps, les secteurs de l’hôtellerie-restauration et des salles de sport craignent le coup de grâce avec ces nouvelles restrictions, malgré les aides du gouvernement, qui a annoncé le maintien jusqu’à la fin de l’année du dispositif de chômage partiel à 100% pour tous les secteurs protégés.

1.200 cas graves

Au niveau national, les indicateurs continuent de se dégrader. Ce sont désormais plus de 1.200 malades du Covid-19 qui sont en réanimation, selon les chiffres de Santé publique France mercredi.

Un chiffre très en-dessous des niveaux atteints lors du pic de l’épidémie, avec 7.000 malades en réa début avril, mais qui progresse rapidement (on comptait 500 cas graves début septembre).

« Rappelons qu’avec plus de 20% des lits utilisés pour le Covid, nous entrons en zone dangereuse si nous voulons continuer à soigner les autres malades », a twitté le chef des urgences de l’hôpital Pompidou à Paris, Philippe Juvin. La France compte quelque 5.000 lits de réanimation.

Avec 12.845 nouveaux cas de Covid-19 confirmés en 24 heures, le taux de positivité des tests se maintient à 7,6%, contre autour de 4% début septembre. Et le taux de positivité en Ile-de-France atteint désormais 10,6%, au-dessus du chiffre national.

Alors que la barre du million de morts dans le monde a été dépassée, la pandémie a fait près de 32.000 morts (31.956) en France, dont 64 dans les dernières 24 heures, a relevé mercredi soir Santé publique France.

Andréa BAMBINO

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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