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Bleues: « Debout » malgré les critiques, Diacre rappelle Henry

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Offensive et toujours « debout » malgré la pluie de critiques, la sélectionneuse des Bleues Corinne Diacre a réintégré jeudi sa capitaine Amandine Henry dans la liste de novembre, appelant à taire les « querelles de personnes » pour se concentrer sur la qualification à l’Euro-2022.

Après la sortie médiatique remarquée de la Lyonnaise, la première prise de parole de Diacre était très attendue par les suiveurs habituels et bien au-delà, le coup d’éclat de l’internationale aux 92 sélections ayant dépassé très largement le cadre habituellement restreint du football féminin.

« Bien évidemment j’ai entendu les déclarations critiques de ces derniers temps. Mais le moment n’est pas venu aujourd’hui de régler ce problème alors que notre équipe nationale joue son avenir sur le terrain », a déclaré en visio-conférence de presse la technicienne de 46 ans, touchée par le Covid-19 le mois dernier.

S’il y a des tensions, « nous les règlerons les yeux dans les yeux mais en aucun cas je n’utiliserai les médias comme intermédiaire », a-t-elle insisté. « Il est inacceptable de donner en spectacle des querelles de personnes, nous devons faire preuve de dignité. »

A quatre jours des retrouvailles à Clairefontaine, la sélectionneuse s’est dite « prête » pour des « remises en question » mais elle a surtout appelé à laver le linge sale en famille, « entre quatre murs » pour reprendre l’expression utilisée lors d’un échange d’une trentaine de minutes avec la presse.

Tensions avec les Lyonnaises

Son message: rester « focus » sur le sommet des qualifications à l’Euro-2022, contre l’Autriche le 27 novembre à Guingamp, puis le Kazakhstan le 1er décembre à Vannes.

Mais les questions ont invariablement tourné autour des déclarations de Henry qui a apporté, dimanche sur Canal+, un témoignage puissant du malaise en équipe de France, un mois après sa non-sélection sur « critère sportif ».

A 31 ans, la milieu de l’Olympique lyonnais a fait état de « retours pesants et négatifs » venus du vestiaire tricolore. « C’est le ressenti de la majorité de l’équipe. Certaines filles n’osent pas parler, il y a de la crainte » mais « si je ne parle pas, qui va parler ? », a-t-elle asséné.

Cette charge de la capitaine, inédite et lourde, a accentué la pression sur la sélectionneuse sous contrat jusqu’en 2022, d’autant qu’elle s’ajoutait aux critiques formulées ces derniers mois par les cadres de l’OL Wendie Renard et Sarah Bouhaddi.

Si la défenseure centrale est bien convoquée pour la dernière sortie de l’année, ce n’est pas le cas de la gardienne qui, après sa mise en retrait volontaire cet été et les critiques acerbes visant Diacre, a laissé la porte ouverte mercredi à un éventuel retour en sélection.

« Un peu surprise » par ce revirement, Diacre a répété jeudi qu’elle tenait bon la barre, malgré les bourrasques qui secouent régulièrement l’équipe de France.

« Jamais été aussi motivée »

De nombreux articles de presse ont relayé le mal-être de certaines Bleues, notamment durant la Coupe du monde 2019 où certaines joueuses ont pleuré en raison de l’ambiance pesante ou de leur faible temps de jeu.

« J’ai envie de vous dire que si on doit venir pleurer en équipe de France, il ne faut pas venir », a-t-elle répondu jeudi, reprenant à son compte la Une du quotidien L’Equipe barrée cette semaine par la question « Peut-elle tenir? ».

« La réponse est oui. Je veux rassurer tout le monde, je n’ai jamais été aussi motivée dans le cadre de ma fonction et de mes responsabilités pour aller chercher le seul objectif qui occupe mon esprit aujourd’hui, à savoir qualifier notre équipe nationale pour le prochain championnat d’Europe », a-t-elle déclaré.

Invaincues depuis le Mondial-2019, les Bleues abordent les deux dernières rencontres qualificatives à l’Euro-2022 en tête du groupe, à égalité de points avec l’Autriche qui les a tenues en échec (0-0) fin octobre. Leur billet pour le tournoi organisé en Angleterre sera validé en cas de victoire le 27 novembre contre ces mêmes Autrichiennes.

Dans ces conditions, démissionner n’a même pas effleuré l’esprit de la sélectionneuse, en place depuis 2017. « Je reste debout, je suis soutenue par mon président et par des joueuses également « , a-t-elle balayé.

Liste des joueuses retenues pour les matches de novembre qualificatifs à l’Euro-2022:

Gardiennes: Solène Durand (Guigamp), Romane Munich (Soyaux), Pauline Peyraud-Magnin (Atletico Madrid)

Défenseures: Estelle Cascarino (Bordeaux), Elisa de Almeida (Montpellier), Sakina Karchaoui (Lyon), Perle Morroni (Paris SG), Eve Perisset (Bordeaux), Wendie Renard (Lyon), Marion Torrent (Montpellier), Aissatou Tounkara (Atletico Madrid)

Milieux: Charlotte Bilbault (Bordeaux), Maéva Clemaron (Everton/ENG), Kenza Dali (West Ham/ENG), Grace Geyoro (Paris SG), Amandine Henry (Lyon), Amel Majri (Lyon)

Attaquantes: Viviane Asseyi (Bayern Munich/GER), Delphine Cascarino (Lyon), Kadidiatou Diani (Paris SG), Marie-Antoinette Katoto (Paris SG), Emelyne Laurent (Atletico Madrid), Eugénie Le Sommer (Lyon)

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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