Le Premier ministre envisage une consultation populaire inédite pour faire adopter son plan de rigueur, face à un Parlement divisé et une dette jugée « écrasante ».
Confronté à une situation financière qu’il qualifie d' »Himalaya », le chef du gouvernement propose une solution audacieuse : soumettre directement aux Français un plan global de réduction des déficits publics. Cette initiative, jamais tentée sous la Ve République pour un texte budgétaire, viserait à contourner les blocages politiques tout en associant les citoyens à des choix économiques majeurs.
Dans un entretien récent, le dirigeant a exposé sa vision d’une réforme structurelle cohérente, rompant avec les ajustements partiels. Il insiste sur la nécessité d’économies massives – près de 40 milliards d’euros – pour respecter les engagements européens et ramener le déficit sous la barre des 3 % d’ici quatre ans. Un effort qui, selon lui, exige l’adhésion populaire pour éviter les traditionnelles levées de boucliers.
Le projet repose sur une refonte en profondeur des dépenses publiques, incluant une rationalisation des missions de l’État et des collectivités locales, sans toutefois recourir à de nouvelles taxes. La question des effectifs de la fonction publique n’est pas exclue, mais serait abordée dans le cadre d’une optimisation globale.
Si la décision finale revient au président de la République, l’exécutif semble convaincu que seule une légitimation par les urnes pourrait donner l’élan nécessaire à ces réformes. Un pari risqué, alors que les précédents référendums ont souvent cristallisé les mécontentements.
Le Premier ministre justifie cette approche par l’échec des méthodes traditionnelles, évoquant des mobilisations sociales souvent déconnectées, selon lui, des enjeux réels. En misant sur la pédagogie et la transparence, il espère construire un consensus autour d’un projet présenté comme vital pour l’avenir du pays.
Le calendrier reste serré : les grandes orientations budgétaires pour 2026 doivent être dévoilées avant la mi-juillet. Reste à savoir si les Français accepteront de trancher eux-mêmes cette épineuse équation financière.
TOUFOULECAM
4 mai 2025 at 5 h 27 min
Qu’est ce qui a changé depuis sa prise de fonction?
On propose pour voir les réactions, on soupèse, on lance des idées, mais rien ne bouge, on fait durer et donnant l’impression que l’on est attelé au travail.
Soit il attend mi-juillet pour que Macron fasse une nouvelle dissolution, soit il sera renversé par une motion de censure.