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Société

Bayrou face à la tempête politique : l’affaire Bétharram s’envenime avant son audition

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Le gouvernement dénonce des manœuvres partisanes, tandis que le Premier ministre se prépare à défendre sa version des faits devant les députés.

La polémique autour des violences au sein de l’établissement scolaire de Bétharram prend une tournure de plus en plus politique à l’approche de l’audition de François Bayrou. Le ministre des Relations avec le Parlement a fustigé des stratégies partisanes visant, selon lui, à discréditer le chef du gouvernement. Sur un plateau télévisé, il a affirmé que cette affaire était instrumentalisée à des fins politiques, loin, selon lui, d’une réelle quête de vérité.

Le Premier ministre, quant à lui, a préparé méticuleusement sa comparution devant la commission d’enquête parlementaire. Il entend apporter des preuves tangentes pour réfuter les accusations selon lesquelles il aurait minimisé ou dissimulé des faits de violences physiques et sexuelles survenus dans ce lycée catholique des Pyrénées-Atlantiques. Son entourage insiste sur le caractère aussi bien politique que personnel de cette épreuve, rappelant que sa propre fille a été témoin de ces violences lors de sa scolarité.

Du côté de l’opposition, les critiques fusent. Certains élus, notamment de La France insoumise et du Rassemblement National, pointent du doigt ce qu’ils perçoivent comme des lacunes dans la gestion de ce dossier. Un député d’extrême droite a même évoqué des auditions partiales, accusant certains de ses collègues de transformer cette enquête en procès politique. Le gouvernement, lui, appelle à recentrer les débats sur les mécanismes ayant permis, selon lui, d’étouffer la parole des victimes pendant des années.

L’audition de mercredi s’annonce donc comme un moment clé, où se mêleront enjeux judiciaires, politiques et humains. Tous les regards seront tournés vers l’Assemblée nationale, où François Bayrou devra à la fois se justifier et rassurer sur sa capacité à gérer cette crise.

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