Faits Divers
Autriche sous le choc : une fusillade en milieu scolaire fait dix victimes
Un drame insoutenable ébranle la ville de Graz, laissant une nation entière en deuil et en quête de réponses.
L’Autriche est plongée dans une profonde tristesse après le carnage survenu dans un établissement scolaire de Graz, où dix personnes, dont neuf élèves et une enseignante, ont perdu la vie. Les hommages se multiplient, tandis que les questions sur les circonstances du drame restent sans réponse.
Lors d’une cérémonie empreinte d’émotion, les proches des victimes ont rendu un dernier hommage à leurs êtres chers. Parmi eux, Kenan, frère d’une jeune fille nommée Hanna, a exprimé sa douleur devant une foule silencieuse et recueillie. Les victimes, âgées de 14 à 17 ans, comprenaient des élèves de différentes nationalités, dont un Franco-Autrichien et un Polonais. Onze autres personnes ont été blessées, certaines grièvement, mais leurs vies ne sont plus en danger selon les autorités.
Les événements se sont déroulés en quelques minutes. Un ancien élève de 21 ans, armé d’un fusil et d’un pistolet, a ouvert le feu dans les couloirs de l’école avant de se suicider. Les témoignages des survivants décrivent une scène de chaos : cris, courses désespérées et tentatives pour protéger les plus jeunes. Un professeur présent sur les lieux a raconté son effroi en entendant les détonations, puis en découvrant des corps inanimés là où régnait habituellement l’effervescence des cours.
Les enquêteurs ont retrouvé chez le tireur une bombe artisanale inutilisable ainsi que des lettres d’adieu, sans pour autant éclaircir ses motivations. Les médias locaux évoquent des antécédents de harcèlement, tandis que le débat sur l’accès aux armes en Autriche refait surface. Avec près de 1,5 million d’armes en circulation pour une population de 9,2 millions d’habitants, la question de la réglementation devient pressante.
Le président Alexander Van der Bellen a promis des mesures pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise, évoquant une possible réforme de la législation. Dans tout le pays, les drapeaux ont été mis en berne, les émissions interrompues et les cloches des églises ont sonné en mémoire des disparus.
L’onde de choc a dépassé les frontières, suscitant une vague de solidarité internationale. Pourtant, pour les proches et les survivants, le deuil reste une épreuve intime et douloureuse. Comme l’a murmuré un lycéen venu se recueillir : « Laissez-nous pleurer en paix. »
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