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Économie

1er mai : la CGT fermement opposée à toute activité professionnelle ce jour-là

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La secrétaire générale du syndicat, Sophie Binet, rejette catégoriquement l’idée d’autoriser le travail lors de la Fête du Travail, défendant une conquête sociale historique.

La dirigeante de la CGT a exprimé son refus absolu de voir les salariés travailler le 1er mai, répondant à une proposition législative visant à étendre les dérogations pour certaines professions. « Hors de question. Il existe 364 autres jours dans l’année pour exercer une activité », a-t-elle déclaré, soulignant le caractère symbolique de cette journée chômée.

Ce texte, porté par des élus centristes, permettrait aux commerces déjà autorisés à ouvrir le dimanche de fonctionner également le 1er mai, une mesure ciblant notamment les boulangeries et les fleuristes. Cette initiative fait suite à des tensions récurrentes autour du respect du repos obligatoire lors de cette date emblématique.

Sophie Binet a rappelé que cette journée reste un acquis social majeur, fruit de longues luttes syndicales. « Les employeurs peuvent travailler s’ils le souhaitent, mais pour les salariés, c’est un jour férié et chômé », a-t-elle martelé. Elle a également mis en garde contre les dérives possibles, évoquant l’exemple du travail dominical, où les promesses de rémunérations majorées et de volontariat se sont souvent érodées avec le temps.

À l’inverse, certains élus, comme un député du Rassemblement National, plaident pour une libéralisation accrue, estimant que la Fête du Travail devrait célébrer l’effort plutôt que l’inactivité. Un débat qui oppose une nouvelle fois visions économiques et préservation des droits sociaux.

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