Nous rejoindre sur les réseaux

Planète

Violents orages en Île-de-France : un bilan financier qui donne le tournis

Article

le

En quelques heures seulement, les intempéries du 3 mai ont engendré des dégâts estimés à 334 millions d’euros, selon les assureurs. Un chiffre record pour un épisode météorologique aussi bref.

La région parisienne a subi de plein fouet les conséquences d’une tempête de grêle d’une rare intensité. Les dommages matériels se chiffrent désormais à plusieurs centaines de millions d’euros, avec une facture particulièrement salée pour les automobilistes. Les véhicules, criblés de impacts, représentent près de 200 millions d’euros de réparations, soit plus de la moitié du montant total.

Les habitations n’ont pas été épargnées, avec des toitures endommagées, des inondations dans les infrastructures publiques et des biens personnels détruits. Les professionnels et les exploitants agricoles subissent également les contrecoups de ces intempéries, bien que dans une moindre mesure. Les assureurs précisent que seuls les contrats incluant des garanties spécifiques couvriront ces sinistres, laissant certains particuliers sans recours.

D’autres régions françaises, comme la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie, ont connu des épisodes similaires quelques jours plus tard. Si l’ampleur des dégâts reste à évaluer, ces événements rappellent la vulnérabilité des territoires face aux aléas climatiques. Les experts soulignent que la concentration urbaine amplifie considérablement les coûts, transformant une tempête de quelques heures en catastrophe économique.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus