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Société

Un ministre sous le feu des critiques après un meurtre dans une mosquée

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L’Assemblée nationale s’enflamme autour de la mort d’Aboubakar Cissé, tandis que l’opposition exige la démission du ministre de l’Intérieur.

L’hémicycle a connu des moments de forte tension lors d’un débat consacré à l’assassinat d’Aboubakar Cissé, un jeune homme de 22 ans tué dans une mosquée du Gard. Les élus de l’opposition, notamment les Insoumis et les Écologistes, ont vivement interpellé le ministre de l’Intérieur, l’accusant d’inaction et de manque d’empathie. Une députée écologiste a qualifié le meurtre d’« attentat terroriste islamophobe » et a réclamé publiquement le départ du ministre, estimant qu’il avait « soufflé sur les braises de la haine ».

Face à ces attaques, le ministre a fermement défendu son action, rappelant avoir ordonné dès les premières heures le renforcement de la sécurité autour des lieux de culte. Il a dénoncé une « instrumentalisation politique » du drame et accusé ses détracteurs de pratiquer une « indignation sélective ». Selon lui, ces critiques participent à une volonté de diviser la nation plutôt qu’à apaiser les tensions.

Le Premier ministre et d’autres membres du gouvernement sont également intervenus pour condamner ce qu’ils considèrent comme une récupération politicienne. « Honte à ceux qui exploitent une tragédie à des fins partisanes », a lancé l’un d’eux, appelant à préserver l’unité du pays. Malgré les appels au calme, les échanges sont restés tendus, reflétant les fractures profondes autour des questions de sécurité et de cohésion nationale.

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