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Trump clôt sa tournée dorée du Golfe avec des milliards en poche

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Le président américain a séduit les monarchies pétrolières tout en affichant ses ambitions géopolitiques pour la région.

Donald Trump a achevé ce vendredi une visite éclatante dans le Golfe, marquée par des accords économiques colossaux et des prises de position audacieuses sur les dossiers sensibles du Moyen-Orient. Après l’Arabie saoudite et le Qatar, les Émirats arabes unis ont été la dernière étape de ce périple fastueux, où le milliardaire a une nouvelle fois mis en avant son art de la négociation.

Dès son arrivée dans chaque capitale, le président américain a été accueilli avec un faste digne des mille et une nuits : escortes aériennes, palais somptueux et promesses d’investissements faramineux. Les monarchies du Golfe ont rivalisé de générosité, lui offrant des engagements totalisant près de 1 400 milliards de dollars rien qu’aux Émirats. Une manne qui s’ajoute aux 600 milliards obtenus en Arabie saoudite et au contrat pharaonique signé avec Boeing au Qatar.

Mais au-delà des chiffres astronomiques, cette tournée a aussi été l’occasion pour Trump d’afficher ses ambitions diplomatiques. Il a évoqué la crise humanitaire à Gaza, promettant de s’impliquer pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens, tout en se heurtant aux réticences du Hamas. Sur le dossier iranien, il a adopté un ton menaçant, laissant entendre que Téhéran devait rapidement accepter un accord sous peine de conséquences graves.

La surprise est venue d’Arabie saoudite, où Trump a annoncé la levée des sanctions contre la Syrie avant de rencontrer son président, Ahmad al-Chareh, qu’il a décrit comme un dirigeant « séduisant » et prometteur. Une approche pragmatique qui tranche avec la diplomatie traditionnelle, loin des considérations sur les droits de l’homme.

En clôture de son voyage, les Émirats et les États-Unis ont scellé un partenariat stratégique sur l’intelligence artificielle, un secteur clé pour l’avenir. Trump a qualifié cette tournée d’ »historique », estimant qu’elle pourrait rapporter jusqu’à 4 000 milliards de dollars. Un bilan triomphal, à l’image d’un président qui place résolument l’économie au cœur de sa politique étrangère.

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