Sports
Transfert: Paris célèbre son nouveau roi Messi
Messi, c’est Paris. La superstar argentine a reçu mardi un accueil royal à Paris, au cours de sa première journée de joueur du PSG, qu’il emmène dans une nouvelle dimension sportive et économique.
La « Pulga » s’est engagée jusqu’en 2023, avec une année supplémentaire en option. L’annonce officielle de son arrivée, dans la soirée, a été le clou d’une journée historique pour son nouveau club.
A son arrivée dans l’après-midi à l’aéroport du Bourget, l’attaquant, vêtu d’un tee-shirt « Ici, c’est Paris », a salué, tout sourire, depuis une fenêtre, des fans qui l’acclamaient.
Messi, 34 ans, a ensuite passé la traditionnelle visite médicale préalable à la signature de son contrat, avant de faire un rapide passage au Parc des princes en début de soirée.
L’Argentin a pris quelques instants pour saluer les nombreux supporters venus l’accueillir, avant de filer vers le Royal Monceau, un hôtel des beaux quartiers.
Le gardien italien Gianluigi Donnarumma l’y a notamment rejoint, comme le président Nasser Al-Khelaïfi et le directeur sportif Leonardo, a constaté une journaliste.
Peu après son arrivée, Messi est sorti sur son balcon pour à nouveau saluer les personnes venues l’acclamer.
Après cet accueil triomphal, l’Argentin sera présenté à la presse mercredi à 11h00 (09H00 GMT), dans l’auditorium du Parc des princes, en conclusion d’une séquence que personne, ni lui ni le PSG, n’imaginait encore au début de l’été.
Et puisqu’il était écrit que la journée allait être pleine de surprises, le PSG a révélé le numéro que le mythique N.10 du Barça allait porter à Paris: le 30, celui de ses débuts comme professionnel, entre 2004 et 2006.
Tapis rouge
« Ca va faire mal de le voir sous un autre maillot », a dit, depuis le Japon, son illustre ancien équipier Andrés Iniesta.
Alors qu’il s’apprêtait à décoller pour Paris, en début d’après-midi, le portrait géant de la « Pulga » était décroché des murs du Camp Nou, le stade où il a commencé à écrire sa légende.
Pendant ce temps-là, Paris déployait le tapis rouge pour l’Argentin, au Bourget comme au Parc des princes, où les supporters ont commencé à arriver dans la matinée.
« Ca n’arrive qu’une fois dans la vie. C’est l’un des plus gros transferts de l’histoire », raconte Johlan Slama, étudiant en BTS.
La « Messimania » a saisi Paris depuis que le joueur a reconnu dimanche qu’une signature au PSG était une « possibilité ».
« L’arrivée de Lionel Messi au Paris Saint-Germain constitue un événement planétaire, a réagi le président de la Ligue (LFP) Vincent Labrune. Messi est magique! »
Les joueurs parisiens n’y sont pas insensibles non plus: « de nouveau réunis », a écrit sur Instagram Neymar, qui a côtoyé Messi au Barça entre 2013 et 2017.
Avec Kylian Mbappé, s’il venait à rester, « Ney » et « Leo » formeraient l’un des trios d’attaque les plus redoutables de l’histoire, qui rappellerait la MSN de leur époque barcelonaise, aux côtés de Luis Suarez.
La presse française évoque pour Messi un salaire annuel net autour de 40 millions d’euros, et une conséquente prime à la signature.
De tels émoluments le placeraient au niveau de Neymar (36 millions d’euros), le footballeur le mieux payé de l’histoire du football français.
L’interrogation Mbappé
Dimanche, Messi avait dédié au Barça son dernier week-end de joueur libre. En larmes, il avait clamé son amour pour le maillot blaugrana. Interrogé sur la responsabilité de ce divorce, son père Jorge Messi a sèchement répondu mardi: « Voyez ça avec le club ».
Le Barça a annoncé jeudi renoncer à prolonger son énorme contrat, expiré en juin, qui faisait planer un risque trop élevé sur ses finances exsangues.
L’occasion était trop belle pour le PSG, dont le riche propriétaire qatarien (QSI) est en quête perpétuelle de superstars pour développer sa marque.
La puissance financière de QSI et l’allègement des règles du fair-play financier de l’UEFA ont fait le reste.
Messi va retrouver à Paris des joueurs dont il est proche, à commencer par Neymar, mais aussi Angel Di Maria, avec lequel il vient de gagner la Copa America sous les couleurs de l’Argentine.
Leur objectif: remporter la Ligue des champions, le but suprême fixé par QSI, qui attend de soulever ce trophée déjà gagné quatre fois par Messi.
Avec ou sans Mbappé ? En Espagne, l’hypothèse de le voir faire le chemin inverse, en direction du Real Madrid, gagne du terrain: « c’est possible », a titré le quotidien AS mardi.
Le cas de l’attaquant français, en fin de contrat en juin 2022, reste en suspens. Mais l’image, dans la vidéo de bienvenue diffusée par le PSG, du drapeau argentin entre les maillots de Neymar et Mbappé, est-elle un indice qu’il restera?
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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