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Économie

Tensions au Moyen-Orient : Wall Street plonge, les investisseurs sur le qui-vive

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Les marchés américains ont clôturé en net recul, secoués par l’escalade militaire entre Israël et l’Iran, tandis que les cours du pétrole flambent.

La Bourse de New York a terminé la semaine dans le rouge, victime des répercussions financières des frappes israéliennes en Iran et des représailles de Téhéran. Les principaux indices ont accusé des baisses significatives, avec un recul de 1,79 % pour le Dow Jones, 1,30 % pour le Nasdaq et 1,13 % pour le S&P 500. Les investisseurs, après une période de relative stabilité, ont saisi l’occasion pour réaliser des profits, sans pour autant céder à la panique.

L’attaque iranienne, menée en réponse aux frappes israéliennes ayant ciblé des installations militaires et nucléaires, a jeté un froid sur les marchés. Les missiles balistiques lancés vers Israël ont renforcé les craintes d’une déstabilisation régionale, poussant les acteurs financiers à adopter une posture prudente. L’incertitude quant à l’évolution de la situation durant le week-end a également pesé, d’autant que les marchés peinent à évaluer précisément les risques géopolitiques.

Si l’économie israélienne reste modeste à l’échelle mondiale, les tensions actuelles ont néanmoins des répercussions indirectes. La hausse des cours du pétrole, alimentée par les craintes de perturbations dans l’approvisionnement, pourrait compliquer la tâche de la Réserve fédérale américaine, retardant d’éventuelles baisses de taux. Cette perspective a entraîné une remontée des rendements obligataires, le taux des emprunts d’État à 10 ans grimpant à 4,41 %.

Certains secteurs ont cependant profité de la situation. Les entreprises de défense, comme RTX, Lockheed Martin et Northrop Grumman, ont enregistré des gains notables, tandis que les majors pétrolières Chevron, Exxon Mobil et ConocoPhillips ont bénéficié de la flambée des prix de l’or noir. À l’inverse, le tourisme et les transports aériens ont souffert, avec des baisses marquées pour United, American Airlines et Delta, ainsi que pour les croisiéristes Carnival et Royal Caribbean.

Enfin, les géants des paiements Visa et Mastercard ont subi un revers après des rumeurs suggérant qu’Amazon et Walmart pourraient lancer leur propre cryptomonnaie, réduisant ainsi leur dépendance aux réseaux traditionnels. Une perspective qui a immédiatement refroidi les investisseurs.

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