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Sports – GP d’Abou Dhabi de F1: avantage au poleman Verstappen pour la finale

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Encore une surprise ! On attendait Lewis Hamilton (Mercedes), 2e des qualifications, c’est Max Verstappen (Red Bull), son rival à égalité en tête du Championnat du monde de F1, qui sera en pole du dernier GP de la saison à Abou Dhabi dimanche.

A la clé pour le Néerlandais de 24 ans, un premier titre de champion du monde et, pour le Britannique de 36 ans, un huitième sacre et un record, avec une couronne de plus que l’Allemand Michael Schumacher.

L’équation qui permettra de les départager s’écrit ainsi: celui qui marquera le plus de points sera champion mais, si les deux terminent à égalité, Verstappen sera titré grâce à son plus grand nombre de victoires cette saison (9 contre 8).

Pour finir avec le même nombre de points, il faudrait que l’un se classe 9e et l’autre 10e avec le meilleur tour, ajoutant ainsi deux unités chacun à leur total de 369,5 points, ou qu’aucun n’en inscrive, en terminant hors du Top 10 ou en abandonnant.

Or, au vu de leurs affrontements de plus en plus rugueux, un accrochage n’est pas à exclure, même si, du côté de Red Bull, on assure ne pas vouloir vaincre ainsi.

Chez les constructeurs aussi, le titre se jouera au coucher du soleil dimanche, à 17h00 locales (14h00 françaises, GMT +1), entre les écuries allemande et autrichienne. Mercedes a ici l’avantage avec 28 points d’avance et un maximum de 44 encore disponibles.

Stratégies différentes

Relégué à 371/1000 de Verstappen en qualifications samedi, Hamilton pourra peut-être regretter de ne pas avoir utilisé son équipier pour lui offrir une aspiration, ce qu’a fait Red Bull. Mais le Néerlandais a surtout réalisé un « tour fantastique. On ne pouvait pas répondre », assure l’Anglais.

« On a clairement amélioré la voiture en qualifications parce que, jusque-là, c’était comme-ci comme ça », commente son rival. « Je suis incroyablement heureux. C’est ce qu’on voulait mais ça n’est jamais facile, surtout avec la forme (de Mercedes) dans les dernières courses. J’ai hâte d’être à demain, c’est là que ça se joue ! »

Et, justement, rien n’est encore joué. Les deux rivaux ne prendront pas le départ sur les mêmes pneus, ce qui promet deux stratégies différentes. Verstappen devrait mieux s’élancer grâce à ses gommes tendres mais celles-ci se dégraderont plus vite que les medium d’Hamilton.

« On est en bonne position avec nos pneus », pense d’ailleurs le Britannique, hué par une partie du public. « J’espère qu’on fera une belle course. »

« Je me suis bien senti sur chaque type de pneus en essais », répond le Néerlandais. « Il fait un peu plus frais (en fin d’après-midi) donc les gommes tendres devraient mieux tenir. Il va être très important de prendre un bon départ. Ensuite, on essayera encore de faire de notre mieux et on verra où on termine. »

Dans l’Histoire

Quelle que soit l’issue, elle entrera dans l’Histoire, à l’image d’une saison parmi les plus incertaines: deux pilotes à égalité en tête, ça n’était arrivé qu’une fois, en 1974.

A la meilleure place pour profiter de l’explication finale mais un peu « nerveux » à l’idée de s’y trouver mêlé, le Britannique Lando Norris (McLaren) s’est intercalé en troisième position des qualifications.

La Red Bull du Mexicain Sergio Pérez est quatrième et la Mercedes du Finlandais Valtteri Bottas sixième seulement, ce qui offre à l’écurie aux taureaux plus d’options stratégiques et un petit espoir chez les constructeurs.

A noter également, la septième position du Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), la neuvième du Français Esteban Ocon (Alpine) et la douzième de l’autre tricolore Pierre Gasly (AlphaTauri).

Pour son dernier GP, le Finlandais Kimi Räikkönen (Alfa Romeo), qui prend sa retraite après 19 saisons depuis 2001 et un titre avec Ferrari en 2007, sera 18e sur la grille.

Le circuit de Yas Marina, à Abou Dhabi, a été une chasse gardée de Mercedes entre 2014 et 2019, avec six poles et six succès. Mais en 2020, Verstappen a surpris en s’adjugeant la position de pointe et la victoire.

Un élément d’incertitude s’ajoute cette année: le tracé a été modifié afin d’être plus rapide et plus propice aux dépassements (même si cette dernière affirmation reste à vérifier), difficile de savoir quelle stratégie sera désormais la meilleure.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

À 38 ans et après une carrière légendaire marquée par 22 titres en Grand Chelem, Rafael Nadal a révélé que la phase finale de la Coupe Davis en novembre prochain marquera la fin de son parcours sportif. Une décision attendue, mais lourde de sens.

Ce jeudi, Rafael Nadal a officiellement annoncé que la phase finale de la Coupe Davis, prévue à Malaga du 19 au 24 novembre, serait le dernier chapitre de sa carrière exceptionnelle. Le joueur espagnol, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du tennis, a longuement expliqué les raisons de cette décision, évoquant notamment les difficultés physiques croissantes qu’il a affrontées ces dernières années. « Je ne peux plus jouer sans limitations », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière, bien plus fructueuse qu’il ne l’aurait jamais imaginé, arrive logiquement à son terme.

La Coupe Davis occupe une place particulière dans le cœur du Majorquin, qui voit en cette compétition un symbole fort pour clore son parcours, puisqu’il y avait remporté l’une de ses premières grandes victoires en 2004. À travers une vidéo émouvante, il a tenu à rendre hommage à sa famille, à son équipe, ainsi qu’à ses plus grands rivaux, tout en remerciant ses fans pour leur soutien indéfectible. Des remerciements marqués par une touche personnelle, où Nadal a notamment salué le rôle clé de ses proches dans sa carrière, en particulier son épouse, sa mère et son oncle Toni, son premier entraîneur.

Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis sa blessure à la hanche à l’Open d’Australie en 2023, Nadal n’a cessé de repousser son retour sur les courts, se laissant finalement une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Après une série de blessures et un retour manqué lors du dernier Roland-Garros, il avait clairement laissé entendre que 2024 marquerait probablement la fin de sa carrière. Malgré des espoirs de briller aux Jeux Olympiques et d’autres tournois, ses dernières apparitions ont été entachées par des contre-performances, le laissant envisager une fin symbolique lors de la Coupe Davis.

Le public se prépare désormais à vivre les derniers moments d’une légende, peut-être une ultime finale aux côtés de Carlos Alcaraz, son héritier annoncé.

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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