Bassin de Thau
Sète – Culture : Véronique Calueba : « On doit surtout s’interroger sur les raisons de cet échec. »
Alors que Sète était sélectionnée parmi les finalistes pour le titre de capitale française de la culture, c’est finalement Villeurbanne qui a été récompensée. Une décision regrettable, mais qui doit pousser à s’interroger selon Véronique Calueba, membre d’Ensemble pour Sète.

Le 30 mars 2021, le ministère de la Culture annonçait que Villeurbanne était nommée capitale française de la culture. Première lauréate de ce nouveau label, Villeurbanne bénéficiera d’une enveloppe d’un million d’euros qui lui permettra de concrétiser ses projets culturels en cours. Après la réaction de François Commeinhes, mardi dernier, c’est au tour de l’opposition et Véronique Calueba d’offrir son point de vue sur « cet échec ».
Premier reproche fait aux élus en place, Véronique Calueba regrette l’exclusion des habitants de l’île Singulière dans ce projet : « Nous avons eu droit aux interviews des grands noms locaux de la création ou des institutions dans le quotidien local sans jamais demander à un Sétois ordinaire du quartier Révolution, de la Corniche ou de l’Île de Thau, ce qu’il pensait de ce projet. »
Par ailleurs, la principale divergence d’opinions entre les deux partis résonne dans la conception globale de la culture qui, selon l’opposition, est à l’origine de cette défaite, « La création est fondamentale mais comment avons-nous mis en avant les actions de liens nécessaires entre la création artistique et le citoyen ? Liens basiques qui permettent le partage de l’émotion, la découverte et l’échange […] certes, on a vu fleurir des salles d’expos privées, l’installation de grands créateurs sur la ville, la multiplication des festivals et des séries TV. Ça stimule l’économie locale, d’accord. Mais c’est dans la recherche du lien entre la culture et la population que doit se dessiner une politique culturelle. » Avant de conclure, « Rester un écrin accueillant ne suffit pas ! », Véronique Calueba souhaitait s’inspirer de la lauréate Villeurbanne qui propose « un projet tourné vers la jeunesse, l’éducation et l’aller vers ».
À l’inverse, selon François Commeinhes, cette décision doit être perçue comme un premier pas vers la politique culturelle future, « ce travail collectif ne prend pas fin avec l’annonce du lauréat, mais constitue au contraire une première étape fondamentale dans l’accompagnement à la mutation de notre territoire par la culture. À Sète, la culture est notre quotidien, et elle fait aussi partie de notre avenir ! » Le maire de la ville affirmait déjà reposer la candidature de la ville pour 2022.
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À LIRE AUSSI > Sète – Culture : François Commeinhes « Sète, capitale culturelle quand même ! »
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Sète
Sète : 6.000 manifestants contre la réforme des retraites

Neuvième journée d’action intersyndicale contre la réforme des retraites à Sète. La manifestation a rassemblé 6.000 personnes selon les syndicats, qui ont défilé dans les rues de la ville pour faire entendre leur voix.
La mobilisation de l’intersyndicale intervient quelques jours après l’adoption de la réforme des retraites, et vise à exprimer l’opposition des travailleurs à cette réforme. La manifestation à Sète, a démarré sur la place de la mairie et a parcouru les quais de la ville.
Avec 6.000 manifestants, cette mobilisation représente la deuxième affluence la plus élevée pour une manifestation à Sète, après la septième journée d’action contre la réforme des retraites. Les syndicats continuent ainsi de faire pression sur le gouvernement pour obtenir l’abandon de cette réforme, qui suscite une vive opposition dans une partie de la population.
Les manifestants ont exprimé leur colère face à la réforme des retraites et ont appelé à une mobilisation continue pour faire entendre leur voix. L’intersyndicale prévoit d’autres actions dans les prochains jours pour maintenir la pression sur le gouvernement et obtenir le retrait de la réforme des retraites.
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Culture
L’art urbain à l’honneur : K-Live Festival dévoile sa programmation pour 2023

Le festival K-Live, qui célèbre l’art urbain et la musique à Sète, dévoile sa programmation, qui aura lieu du 31 mai au 4 juin. Les amateurs de street art et de musique pourront profiter d’une semaine riche en événements et en découvertes artistiques.
K-Live a vu le jour en 2008, en tant que festival novateur dans le domaine de l’art urbain. Depuis, de nombreux festivals similaires ont vu le jour, tels que l’Urban Art Jungle à Lyon, le Street Art Fest à Grenoble ou encore Just Do Paint à Saint-Brieuc.
Le festival K-Live soutient la création artistique urbaine contemporaine et joue un rôle social important. Les œuvres de street art permettent de favoriser les rencontres et les dialogues entre les habitants et peuvent retracer l’histoire de certains lieux. Le MaCo (Musée à ciel ouvert), en particulier, est un événement clé du festival, offrant aux artistes invités l’opportunité de laisser leur marque sur les murs de la ville.
Cette année, les festivaliers pourront profiter d’un programme varié comprenant des événements tels que le MaCo, K-Live Exquis, K-Live Talk, K-Live Young et K-Live Women. Le MaCo accueillera Jace, Maye et Kikiland, qui œuvreront dans les rues de Sète du 31 mai au 4 juin. K-Live Exquis invite Marine Bonamy et Loraine Motti à réaliser une œuvre à l’aveugle à quatre mains le 2 juin.
K-Live Talk proposera une rencontre avec Jean Faucheur, président de la Fédération de l’Art Urbain, le 3 juin. Les amateurs d’art urbain pourront discuter avec lui et en apprendre davantage sur cet art en plein essor. K-Live Young mettra en vedette des artistes locaux tels que Margot Mérandon, Angéline Terpend, Bowe et X-Lasme, qui travailleront sur le mur de La Passerelle à l’Île de Thau du 31 mai au 4 juin. K-Live Women invite Nadége Feron à intervenir auprès et avec un groupe de femmes à la Médiathèque André Malraux, du 22 mai au 2 juin.
Le festival se clôturera en beauté au Théâtre de la Mer avec Iréne Dresel et French 79, invités du K-Live Klub.
Laprogrammation du K-Live Festival 2023 s’annonce riche et variée, offrant une expérience unique de découverte de l’art urbain et de la musique dans une ambiance festive et conviviale. Les festivaliers sont invités à découvrir de nouveaux talents et à s’immerger dans la culture Sète, une ville qui regorge de créativité et d’énergie artistique.
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Balaruc-les-Bains
Découverte archéologique à Balaruc-les-Bains : une nécropole romaine livre ses secrets

Les fouilles révèlent une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.
Il y a une semaine, des archéologues du service d’archéologie préventive de Sète Agglopôle Méditerranée ont fait une incroyable découverte lors de fouilles préalables à la construction de la nouvelle mairie de Balaruc-les-Bains. Ils ont mis au jour une nécropole gallo-romaine contenant 80 sépultures bien conservées datant principalement des 3e et 4e siècles, ainsi que des vestiges datant du 17e siècle.
Depuis lors, les archéologues ont poursuivi leurs fouilles sur le site de l’avenue de la Cadole et ont découvert que cette nécropole romaine était en réalité beaucoup plus grande que prévu. Sur une surface d’environ 900 m², près d’une centaine de tombes datées entre le Ier et le Ve siècle ap. J.-C. ont été mises au jour, offrant une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.
Les tombes mises au jour sur le site de la Cadole présentent une grande variété de formes, allant des coffres en bois, en tuiles ou encore en maçonnerie, jusqu’aux amphores utilisées pour enterrer les jeunes enfants. Les fouilles ont également révélé que l’inhumation avait gagné en importance au fil du temps, devenant même exclusive à la fin de l’Antiquité.
Ces sépultures et les squelettes qu’elles contiennent, remarquablement bien conservés, feront l’objet dans les prochains mois d’études approfondies qui permettront de recueillir de nombreuses informations inédites sur la population balarucoise de l’époque romaine. Les archéologues espèrent ainsi en apprendre davantage sur la démographie, le régime alimentaire, les maladies et les épidémies qui ont marqué la vie de ces populations il y a plus de deux millénaires.
Cette découverte majeure à Balaruc-les-Bains souligne l’importance du travail du service d’archéologie préventive pour protéger le patrimoine archéologique et préserver les connaissances historiques qu’il contient. Elle permet également d’enrichir notre compréhension de notre passé commun et de mieux appréhender la vie des populations qui ont vécu dans cette région il y a plusieurs siècles.
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