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Culture

Saga Vasarely : la justice française lève la mise en examen mais confirme la saisie des œuvres

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La belle-fille du maître de l’Op-Art échappe à un procès, mais les tableaux saisis à Porto Rico pourraient revenir en France.

La Cour de cassation a rendu un verdict contrasté dans l’affaire opposant Michèle Taburno-Vasarely, ancienne présidente de la Fondation Vasarely, au petit-fils du célèbre artiste. Si la plus haute juridiction française a annulé sa mise en examen pour des raisons de procédure, elle a en revanche validé les saisies d’œuvres réalisées aux États-Unis.

Cette décision met un terme partiel à une longue bataille judiciaire entamée en 2009. Michèle Taburno-Vasarely était accusée d’avoir détourné à son profit des centaines de créations de Victor Vasarely, pionnier de l’art optique, avant de s’installer à Porto Rico. Ses avocats dénoncent une « vindicte » de la part de Pierre Vasarely, actuel dirigeant de la fondation, tandis que cette dernière salue une étape vers la restitution des œuvres.

L’annulation de la mise en examen repose sur une question de forme : les juges français n’avaient pas le droit de procéder à un interrogatoire hors du territoire national. En revanche, la saisie de 112 tableaux par le FBI en 2023 a été jugée légale, ouvrant la voie à leur rapatriement. Un expert avait précédemment critiqué les conditions de conservation des pièces, estimant qu’elles n’étaient pas traitées avec le respect dû à leur valeur artistique.

La défense de Michèle Taburno-Vasarely maintient qu’elle détient ces œuvres en toute légalité et compte désormais sur la justice américaine pour bloquer leur transfert. La Fondation Vasarely, elle, espère un retour prochain en France, où les créations du maître pourraient retrouver leur place dans l’institution qui leur était initialement destinée.

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