Nous rejoindre sur les réseaux

Politique

Ruffin défie la gauche : « Je gagnerai la primaire pour 2027 »

Article

le

L’élu de la Somme lance un appel à l’union et promet de s’imposer face à ses rivaux, de Poutou à Hollande.

Le député François Ruffin plaide pour l’organisation d’une vaste consultation populaire au sein de la gauche en vue de l’élection présidentielle de 2027. Dans un entretien, il propose une « primaire geyser », un processus ouvert et participatif qui irait bien au-delà d’un simple scrutin interne. L’objectif ? Faire émerger une candidature forte, légitimée par les électeurs, plutôt que par les appareils politiques.

Celui qui a quitté La France insoumise après les législatives affirme sans détour son ambition : il sera candidat à cette primaire et compte bien la remporter. Il met en avant son expérience sur le terrain, soulignant ses victoires face au Rassemblement national dans des circonscriptions historiquement ouvrières. « Je porte la voix des travailleurs, de ceux qui font vivre le pays au quotidien », explique-t-il.

Ruffin rappelle le succès du Nouveau Front populaire lors des dernières élections législatives, avec neuf millions de voix en un mois. Pour lui, une primaire permettrait de redonner la parole à ces électeurs et d’éviter une campagne morcelée. Il insiste sur la nécessité d’un cadre clair : dépôt des candidatures au printemps 2026, vote à l’automne, avec un système à deux tours et des critères stricts, comme la collecte de 100 000 soutiens citoyens et l’engagement de 250 maires.

S’il souhaite une implication des partis, le député reconnaît que certains pourraient rechigner. Qu’importe, selon lui : le processus se fera avec ou sans eux. Il invite tous les courants de gauche, y compris les insoumis et Jean-Luc Mélenchon, à y prendre part, tout en laissant chacun libre de ses choix. Quant à un éventuel candidat qui contournerait la primaire, Ruffin estime qu’une légitimité populaire bouleverserait les équilibres traditionnels.

Interrogé sur sa loyauté envers le vainqueur, même si celui-ci était François Hollande ou Raphaël Glucksmann, il assure respecter les règles du jeu. « On ne peut pas participer à un tel scrutin sans en accepter le résultat », conclut-il, fermement décidé à transformer l’essai.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus