Nous rejoindre sur les réseaux

Économie

Pétrole: l’Opep+ s’accorde sur une nouvelle augmentation modeste de sa production

Article

le

petrole:-l’opep+-s’accorde-sur-une-nouvelle-augmentation-modeste-de-sa-production

Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés via l’accord Opep+ sont tombés d’accord dimanche pour continuer à augmenter modestement leur production à partir d’août, a annoncé l’Opep, après l’échec du début du mois.

L’accord prévoit que les 23 membres du groupe Opep+ augmentent leur production de 400.000 barils par jour (bpj) chaque mois à partir d’août, afin de contribuer à alimenter la reprise économique mondiale alors que la pandémie s’atténue, a souligné l’Opep dans un communiqué à l’issue d’une réunion en vidéoconférence.

L’organisation « évaluera l’évolution du marché » en décembre, a ajouté l’Opep dont le siège est à Vienne.

L’accord trouvé dimanche repousse par ailleurs d’avril 2022 à la fin de l’année 2022 la date limite du plafonnement de la production.

Une première réunion prévue début juillet autour de cet agenda avait dû être annulée en raison d’un désaccord intervenu entre les Emirats arabes unis et le reste de l’alliance sur un point technique: son volume de production de référence.

Compromis sur les quotas

Ce seuil arrêté à la date d’octobre 2018 correspond pour Abou Dhabi à 3,17 millions de barils par jour. Il ne reflète effectivement pas la pleine capacité de production du pays, qui est montée à plus de 3,8 millions de barils par jour en avril 2020, à la veille des coupes drastiques du cartel.

Les discussions de dimanche ont permis d’aboutir à un compromis, selon lequel le quota de production des Emirats sera relevé à 3,5 mbj en mai 2022. Les quotas de plusieurs autres pays seront aussi ajustés: l’Irak, le Koweït, ainsi que l’Arabie saoudite et la Russie.

Le ministre saoudien de l’Energie, Abdelaziz ben Salmane, a refusé de dire comment ces nouveaux quotas avaient été fixés, affirmant que cela faisait partie de la « recherche d’un consensus ».

« La rencontre d’aujourd’hui confirme à nouveau notre volonté d’être constructif et de trouver un consensus », a réagi de son côté le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak, sur la chaîne Rossia 24. Selon lui, cette hausse va permettre à la Russie de produire 21 millions de tonnes de pétrole en plus en 2021 et 2022.

L’objectif du cartel est de revenir aux niveaux de production d’avant la pandémie, car l’alliance pompe toujours 5,8 millions de bpj de moins qu’avant la pandémie.

La stratégie qui a prévalu dimanche s’inscrit dans ce qui a fait la force de la politique du cartel depuis le mois de mai: rouvrir petit à petit le robinet d’or noir après l’avoir serré de manière très forte au début de la pandémie face à une demande moribonde. Avec un certain succès au niveau des prix -du point de vue des producteurs- puisque ceux-ci ont grimpé.

Les prix du pétrole, déjà en recul en raison des inquiétudes concernant l’économie mondiale, s’étaient en effet effondrés en avril 2020 avec la propagation du coronavirus qui a mis à mal les chaînes de consommation, de transport et d’approvisionnement mondiales.

Rendez-vous le 1er septembre

L’alliance Opep+ s’était engagée en avril 2020 à retirer volontairement du marché 9,7 millions de barils par jour puis à les réintroduire progressivement d’ici à la fin du mois d’avril 2022. Cette échéance a finalement été reculée de plusieurs mois, jusque décembre, car elle apparaissait courte au rythme actuel de réouverture des vannes, plusieurs fois ralenti à cause des soubresauts de la crise sanitaire.

L’Opep+ fait de surcroît face à une équation complexe, entre une reprise de la demande bien que toujours fragile, un retour probable à moyen terme des exportations iraniennes et des prix élevés qui provoquent le mécontentement de certains gros importateurs comme l’Inde.

Les ministres des pays de l’OPEP+ se sont réunis fréquemment depuis le printemps 2020 pour évaluer l’état du marché. Leur prochaine réunion est prévue le 1er septembre, selon le communiqué de l’Opep dimanche.

L’accord conclu dimanche était attendu par les analystes car « une rafale de pourparlers a eu lieu samedi pour tenter de combler le désaccord », a souligné dans un tweet Herman Wang, spécialiste de l’industrie énergétique chez S&P Global Platts.

Économie

L’inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

Article

le

L'inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

L’inflation en France a chuté à 1,9 %, marquant une baisse significative pour la première fois depuis 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cette diminution est principalement due à la baisse des coûts de l’énergie, bien que certains produits continuent de voir leurs prix augmenter.

L’Insee a annoncé que l’inflation en France avait atteint 1,9 %, passant pour la première fois sous le seuil symbolique des 2 % depuis 2021. Ce recul notable s’explique en grande partie par une baisse marquée des prix de l’énergie, qui a contribué à ralentir l’augmentation globale des prix à un rythme plus rapide que prévu. Selon les statisticiens, ce ralentissement des prix énergétiques, en particulier ceux de l’électricité, du gazole et de l’essence, a été déterminant dans cette tendance.

Cependant, tous les secteurs ne suivent pas cette trajectoire descendante. Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés continuent de grimper, ce qui maintient une pression sur les budgets des ménages. Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, a confirmé que bien que l’ère de l’hyperinflation semble être derrière nous, les consommateurs ne perçoivent pas encore cette amélioration de manière significative dans leur panier. Il ajoute que les prix devraient continuer à baisser progressivement, mais qu’ils ne retrouveront probablement pas les niveaux antérieurs, en raison notamment de la nécessité de compenser les augmentations salariales.

Cette baisse de l’inflation, bien qu’anticipée par les experts, arrive plus tôt que prévu. La Banque de France avait initialement prévu que l’inflation repasserait sous la barre des 2 % au début de 2025, avec une baisse plus marquée au cours de l’année. Cependant, cette tendance s’est manifestée dès 2024, malgré des hausses ponctuelles des prix, notamment dans les services de transport, probablement en lien avec les préparatifs des Jeux Olympiques.

L’évolution positive de l’inflation est une nouvelle encourageante pour l’économie française, même si la baisse des prix ne se traduit pas uniformément dans tous les secteurs. Les prochains mois seront décisifs pour observer si cette tendance se maintient et si elle apportera un soulagement tangible aux consommateurs.

Lire Plus

Économie

Blé : le ministère de l’Agriculture alerte sur la « pire récolte des 40 dernières années »

Article

le

Blé : le ministère de l'Agriculture alerte sur la "pire récolte des 40 dernières années"

La récolte de blé en France a chuté de près de 24 % en 2024, marquant une des pires performances depuis des décennies, en grande partie à cause des conditions climatiques défavorables.

L’année 2024 s’annonce catastrophique pour la récolte de blé en France, selon un récent rapport du ministère de l’Agriculture. Les statistiques publiées vendredi 9 août révèlent une chute de la production à 16,3 millions de tonnes, soit une baisse drastique de 23,9 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Cette situation fait de 2024 l’une des pires années de récolte des quatre dernières décennies.

Les conditions climatiques ont joué un rôle déterminant dans cette débâcle agricole. Les pluies hivernales, suivies de phénomènes de gel, de grêle et d’une propagation accrue des maladies liées à l’humidité, ont gravement affecté les champs de blé. La France, généralement la première puissance européenne dans la production de blé tendre destiné à la fabrication de farine panifiable, voit sa récolte chuter à des niveaux inquiétants.

Le ministère de l’Agriculture évoque même la possibilité que cette année soit la pire depuis 1987. En comparaison, l’année 2015 reste marquée par un record de production avec 41 millions de tonnes de blé, contrastant fortement avec la situation actuelle.

Les vignobles français ne sont pas en reste. Selon le ministère, ces derniers ont été sévèrement touchés par des phénomènes de coulure et de millerandage, des conséquences directes des conditions humides et fraîches durant la floraison. La production de vin devrait ainsi baisser de 10 à 16 % par rapport à l’année 2023, ajoutant une autre ombre au tableau agricole français cette année.

Lire Plus

Économie

Chômage : le taux diminue à 7,3 % au deuxième trimestre 2024

Article

le

Chômage : le taux diminue à 7,3 % au deuxième trimestre 2024

Le taux de chômage en France a baissé à 7,3 % au deuxième trimestre 2024, une diminution de 0,2 point qui concerne désormais 2,3 millions de personnes.

Selon les données publiées par l’Insee le vendredi 9 août, le taux de chômage en France a reculé à 7,3 % au deuxième trimestre 2024, soit une baisse de 0,2 point par rapport au trimestre précédent. Ce chiffre, qui touche 2,3 millions de personnes, reste légèrement supérieur au niveau le plus bas atteint depuis 1982 (7,1 % au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023), mais bien en dessous du pic de mi-2015, où le chômage atteignait 10,5 %.

La diminution du taux de chômage s’accompagne de différences selon le sexe : celui des hommes a baissé de 0,3 point pour s’établir à 7,3 %, tandis que celui des femmes a légèrement augmenté de 0,1 point, atteignant 7,4 %. Parallèlement, le taux d’emploi des 15-64 ans continue de croître, notamment parmi les seniors. Le taux d’emploi des 50-64 ans a atteint 68,1 %, son niveau le plus élevé depuis que l’Insee a commencé à le mesurer en 1975.

Ces chiffres confirment une tendance déjà observée par France Travail, qui avait rapporté une baisse de 0,4 % du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A au deuxième trimestre 2024, pour atteindre 3,01 millions de personnes. Cette baisse est particulièrement marquée chez les moins de 25 ans, avec une diminution de 1 %, mais concerne également les 25-49 ans et les 50 ans et plus.

Lire Plus

Les + Lus