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Parcoursup renforce son contrôle : un nouveau label pour garantir la qualité des formations privées

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Face à la multiplication des établissements privés, le gouvernement instaure une certification en deux niveaux pour rassurer étudiants et familles.

Le gouvernement a décidé de durcir les règles d’accès à Parcoursup pour les formations privées, avec l’introduction d’un nouveau système de labellisation. Objectif : offrir davantage de transparence et garantir un niveau de qualité minimal aux futurs étudiants. Ce dispositif, annoncé par le ministère de l’Enseignement supérieur, classera les établissements en deux catégories distinctes.

La première regroupera les institutions relevant du service public ou bénéficiant d’une reconnaissance d’intérêt général, comme les universités, les écoles catholiques ou certaines écoles de commerce et d’ingénieurs. Ces structures devront respecter des critères stricts, notamment en matière de mixité sociale et d’ancrage dans la recherche. En contrepartie, elles pourront prétendre à des financements publics.

Le second niveau concernera les établissements privés agréés, qu’ils soient à but lucratif ou non. Bien que moins exigeants, ils devront justifier d’une formation certifiée par l’État pour figurer sur la plateforme. Les autres, en revanche, en seront progressivement exclus d’ici 2027.

Cette réforme vise à éliminer les dérives observées ces dernières années : frais abusifs, promesses de débouchés fantaisistes ou encore programmes insuffisamment encadrés. Une inspection interministérielle devrait également être lancée prochainement pour renforcer la surveillance des établissements à but lucratif.

Parallèlement, le label Qualiopi, qui certifie les formations professionnelles, sera resserré pour éviter les abus. Le ministère précise que les formations hors Parcoursup relèveront désormais de la liberté d’entreprendre, laissant aux familles la responsabilité de leur choix.

Cette mesure s’inscrit dans un contexte de croissance rapide du secteur privé, qui accueille désormais plus d’un quart des étudiants français. Si cette expansion a permis de répondre à la hausse des effectifs, elle a aussi exposé des failles que le gouvernement entend désormais combler.

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