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Économie

Moyen-Orient : croissance en demi-teinte malgré les risques économiques mondiaux

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Si la reprise économique s’amorce dans la région, les tensions commerciales et les conflits locaux pourraient freiner son élan, selon les dernières analyses.

Les économies du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord devraient connaître une embellie en 2025, avec une progression attendue de 2,6 %, suivie d’une accélération à 3,4 % l’année suivante. Toutefois, ces prévisions restent en deçà des estimations précédentes, en raison d’un environnement international marqué par l’instabilité. Les récentes mesures protectionnistes, bien que n’affectant pas directement la région, contribuent à une incertitude généralisée qui pèse sur les investissements et les marchés financiers.

Les exportateurs d’hydrocarbures subissent particulièrement ce ralentissement, avec une révision à la baisse de 1,7 point de leur croissance prévue. Les disparités entre nations productrices de pétrole sont flagrantes : les États du Golfe maintiennent une trajectoire positive autour de 3 %, tandis que l’Irak et l’Iran pourraient plonger dans une récession. Les pays en crise, comme le Yémen ou le Soudan, voient leurs perspectives s’assombrir davantage, aggravées par la diminution des aides internationales, en baisse de 25 % depuis 2021.

Certaines zones, comme le Liban ou la Syrie, échappent encore aux projections en raison de leur instabilité politique et économique. Bien qu’une reconstruction future puisse stimuler leur activité, les défis financiers et structurels restent colossaux. Les pays du Golfe manifestent un intérêt pour soutenir ces efforts, mais une condition demeure essentielle : la mise en œuvre de réformes crédibles pour restaurer la confiance et assurer une stabilité durable.

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