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Meghan Markle contre le Daily Mail: la duchesse tente d’éviter la case procès

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La justice britannique examine à partir de mardi la demande de Meghan Markle de lui donner gain de cause contre la société éditrice du tabloïd Daily Mail, qu’elle poursuit pour atteinte à la vie privée, sans passer par un procès.

L’ex-actrice américaine de 39 ans et épouse du prince Harry reproche à Associated Newspapers – qui édite le Mail Online, le Daily Mail et sa version dominicale Mail on Sunday – d’avoir porté atteinte à sa vie privée en publiant des extraits d’une lettre manuscrite adressée à son père Thomas Markle en août 2018.

Un procès devait initialement se dérouler en janvier 2021 dans le cadre de cette affaire, mais les avocats de la duchesse de Sussex en avaient obtenu le report à l’automne 2021, devant la Haute Cour de Londres en octobre.

Outre une « raison confidentielle » invoquée par les représentants de Meghan Markle, le juge Mark Warby, chargé de l’affaire, avait indiqué que le report était justifié par une démarche légale entamée par la plaignante.

C’est cette demande de « jugement sommaire » – qui, en droit anglo-saxon, permet de voir l’affaire se résoudre sans procès – que la Haute Cour va examiner mardi et mercredi.

Les audiences se tiendront de manière virtuelle en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, qui a contraint l’Angleterre à se reconfiner pour la troisième fois début janvier.

Guerre contre les médias

Infligeant un revers à Meghan Markle, la justice avait autorisé en septembre le Mail on Sunday à appuyer sa défense sur « Finding Freedom » (Vers la liberté), une récente biographie de Meghan et son mari le prince Harry, revenant sur son éloignement de la monarchie britannique. La duchesse avait fait part de son intention de faire appel.

Les avocats d’Associated Newspapers avaient affirmé que Meghan avait « coopéré avec les auteurs » de cet ouvrage qui fait référence à la lettre pour la diffusion de laquelle ils sont poursuivis, ce qu’elle nie.

Le prince Harry, 36 ans, sixième dans l’ordre de succession à la couronne britannique, a dénoncé à de multiples reprises la pression des médias sur son couple et en a fait la raison principale de sa mise en retrait de la famille royale, annoncée en janvier 2020 et effective depuis début avril.

Installé depuis en Californie, le couple est en guerre ouverte contre la presse.

Harry, dont la mère Diana est morte poursuivie par des paparazzis en 1997 à Paris, a engagé des poursuites judiciaires séparées contre un autre tabloïd britannique, le Daily Mirror, pour des piratages téléphoniques présumés.

Selon des médias britanniques, il poursuit également en diffamation Associated Newspapers concernant un article publié en octobre par le Mail on Sunday, affirmant qu’il n’avait plus de contact avec les Royal Marines depuis son éloignement de la monarchie, qui l’avait contraint à renoncer à ses titres militaires honorifiques.

Depuis leur installation en Californie, justifiée également par leur désir d’indépendance financière, Meghan Markle et son mari ont conclu plusieurs contrats avec des plateformes de contenus, dont le géant du streaming Netflix et la plateforme audio Spotify.

Des critiques ont reproché au couple de chercher à tirer profit de cette appartenance à la famille royale et de leur célébrité tout en refusant d’assumer les aspects protocolaires et de représentation liés à la fonction.

Le duc et la duchesse de Sussex ont eux mis en avant leur volonté d’œuvrer pour des causes humanitaires, notamment par le biais d’une nouvelle fondation, Archewell, nom inspiré de celui de leur fils Archie, né en mai 2019.

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Europe

La Cour européenne des droits de l’homme ouvre une procédure contre la France pour « acte de torture »

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La Cour européenne des droits de l’homme ouvre une procédure contre la France pour "acte de torture"

La Cour européenne des droits de l’homme examine le cas de Laurent Théron, éborgné lors d’une manifestation en 2016.

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a pris une mesure sans précédent en ouvrant une procédure à l’encontre de la France pour ce qui est qualifié d' »acte de torture » ou de « traitements inhumains et dégradants » à l’encontre d’un manifestant blessé lors d’une manifestation contre la loi travail en 2016.

Cette décision intervient après sept années de combat judiciaire dans l’affaire Laurent Théron. Le manifestant avait perdu l’usage de son œil droit le 15 septembre 2016, lorsqu’il avait été atteint au visage par l’explosion d’une grenade à main de désencerclement tirée par un CRS lors de la manifestation. Le brigadier-chef responsable du tir avait été renvoyé devant la cour d’assises de Paris, mais avait été acquitté le 14 décembre 2022 au motif de la légitime défense, malgré l’absence de réel danger.

Les avocats de Laurent Théron, Mes Céline Moreau, Olivier Peter et Lucie Simon, ont exprimé leur satisfaction face à l’ouverture de cette procédure par la CEDH. Ils ont souligné que cette décision pourrait avoir un impact significatif sur d’autres enquêtes en cours concernant des manifestants blessés, notamment lors du mouvement des Gilets jaunes. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité de l’État français dans la protection des droits des manifestants, en particulier face à l’utilisation excessive de la force.

La CEDH, basée à Strasbourg, a communiqué au gouvernement français deux questions essentielles : le requérant a-t-il été « victime de traitements contraires à l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme », qui prohibe la torture et les traitements inhumains et dégradants ? De plus, « l’enquête menée en l’espèce par les autorités internes a-t-elle satisfait aux exigences de l’article 3 de la Convention » ?

Cette procédure devrait prendre plusieurs mois, mais elle suscite déjà un débat important sur la question de la protection des droits des manifestants en France et l’application de la législation en matière de maintien de l’ordre.

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Irlande : Scènes de chaos à Dublin après une attaque au couteau sur des enfants

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Irlande : Scènes de chaos à Dublin après une attaque au couteau sur des enfants

Des heurts violents attribués à des groupes d’extrême droite ont éclaté jeudi soir à Dublin, suite à une attaque au couteau survenue en début d’après-midi. Cette attaque, qui a laissé plusieurs personnes blessées, dont trois enfants, a été déclarée non terroriste par la police.

La soirée a été marquée par des scènes de chaos : des véhicules incendiés, dont une voiture de police et un bus, ainsi que des magasins pillés. Le calme n’est revenu que tard dans la nuit, après que le superintendant en chef Patrick McMenamin a qualifié les événements de « sauvagerie gratuite ». Heureusement, aucun blessé grave n’a été signalé malgré les confrontations violentes avec les forces de l’ordre.

Au cœur des troubles, des pancartes proclamant « Irish Lives Matter » et des drapeaux irlandais ont été aperçus, témoignant d’une tension inédite depuis des années. Ces incidents ont éclaté dans un quartier abritant une importante population immigrée, sur fond de rumeurs concernant l’origine de l’agresseur présumé.

Le commissaire Drew Harris a souligné le rôle d’une « faction de hooligans dingues » mus par une idéologie d’extrême droite, tout en mettant en garde contre les « rumeurs » et « insinuations » diffusées à des fins malveillantes.

La ministre de la Justice Helen McEntee, dans un appel au calme, a condamné fermement ces actes et promis une réponse sévère contre toute attaque envers la police.

L’enquête, menée par la police locale sous la direction de Liam Geraghty, s’oriente vers une attaque isolée, écartant tout motif terroriste. Le Premier ministre Leo Varadkar, tout en annonçant l’arrestation d’un suspect, a exprimé sa solidarité avec les victimes et leurs familles.

Les faits, qui se sont déroulés près d’une école, ont laissé une femme et une petite fille grièvement blessées, tandis qu’un garçon de cinq ans a pu être libéré de l’hôpital.

Cet événement soulève de nouvelles questions sur la montée de l’extrémisme et de la violence urbaine en Irlande, dans un contexte de crise du logement et de discours anti-immigration alimentés par des figures d’extrême droite.

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Pays-Bas : large victoire de l’extrême droite aux législatives

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Pays-Bas : large victoire de l'extrême droite aux législatives

Porté par un discours anti-immigration, le parti de Geert Wilders s’est imposé dans les urnes mercredi. Un séisme électoral qui risque d’être ressenti dans toute l’Europe.

Une victoire monstre et une situation bloquée : le populiste de l’extrême-droite, Geert Wilders, a réussi un exploit. Le leader (et seul membre) de son parti PVV (Parti de la Liberté) a, selon les sondages à la sortie des urnes, gagné les élections législatives aux Pays-Bas, et aura probablement 37 sièges (une augmentation de 18 par rapport à l’Assemblée actuelle) sur 150. Le bloc de gauche GL-PvdA obtiendra 25 sièges pour devenir le deuxième plus grand parti. Le VVD, de loin le plus important parti lors des élections précédentes, recule fortement et devrait terminer à 24 sièges. Le débutant, le parti de centre droit « Nouveau contrat social », gagnerait 20 sièges.

Selon la tradition, le plus grand parti peut prendre la tête de la formation d’une nouvelle coalition gouvernementale, bien qu’il ne s’agisse pas d’une règle écrite. Geert Wilders a déclaré mercredi soir qu’il pourrait essayer de former une coalition de centre droit avec le BBB, le VVD et le NSC. Le PVV « ne peut plus être ignoré », a-t-il martelé. Mais il reste à voir si ces partis souhaitent entrer en pourparlers avec Wilders.

La cheffe du parti libéral VVD, Dilan Yeşilgöz-Zegerius, qui se voyait déjà comme la première femme Premier ministre, a déclaré qu’elle ne voyait pas comment Wilders pourra former une majorité. Frans Timmermans, le leader du bloc de gauche GroenLinksPvda, a été plus explicite et a exclu à nouveau d’entrer « dans une coalition qui exclut des Néerlandais ».

A Bruxelles, on étudiera minutieusement les résultats des élections à La Haye. Par le passé, Wilders a souvent plaidé en faveur d’un Nexit et d’un retour au florin. Par conséquent, la première réaction européenne est venue du Premier ministre hongrois Viktor Orban sur X (anciennement Twitter) : « Le vent du changement est là ».

Même enthousiasme en France où la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, a félicité Geert Wilders et son parti d’extrême droite pour « leur performance spectaculaire » aux législatives.

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