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Mars : pourquoi la planète rouge est-elle restée stérile malgré la présence d’eau ?

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Les dernières découvertes du rover Curiosity révèlent un climat trop instable pour permettre l’émergence d’une vie durable sur Mars.

Longtemps, les scientifiques ont cru que Mars, avec ses anciens lacs et rivières, avait pu abriter la vie. Pourtant, malgré ces conditions favorables, la planète rouge est restée désertique. Une étude récente, publiée dans la revue Nature, apporte un éclairage crucial sur ce mystère grâce aux analyses du rover Curiosity.

Les roches riches en minéraux carbonés découvertes par le robot explorateur indiquent que Mars a connu des épisodes ponctuels d’habitabilité. Cependant, ces phases étaient trop brèves et trop espacées pour permettre le développement d’une vie durable. Contrairement à la Terre, où le dioxyde de carbone participe à un cycle climatique stable, Mars a souffert d’un déséquilibre majeur. Les éruptions volcaniques, trop rares, n’ont pas suffi à maintenir une atmosphère assez dense pour retenir la chaleur et l’eau liquide.

Selon les modélisations, ces périodes humides étaient suivies de centaines de millions d’années d’aridité extrême, rendant toute survie impossible. Seules des poches d’eau souterraines pourraient éventuellement avoir persisté, mais sans preuve tangible pour l’instant.

D’autres missions, comme celle du rover Perseverance, ont confirmé la présence de roches similaires près d’un ancien lac asséché. Pour trancher définitivement la question, les agences spatiales prévoient de ramener des échantillons martiens sur Terre. Ces analyses pourraient révéler si des micro-organismes ont un jour existé sur Mars, ou si la planète était condamnée à rester stérile.

Au-delà de Mars, cette quête éclaire une question fondamentale : la vie est-elle un phénomène rare ou répandu dans l’univers ? Si les échantillons martiens s’avéraient vierges de toute trace biologique, cela suggérerait que l’apparition de la vie requiert des conditions exceptionnelles. À l’inverse, la découverte de micro-fossiles bouleverserait notre compréhension de l’habitabilité cosmique.

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