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Politique

Macron sous le feu des critiques : un président jugé « déconnecté » et « essoufflé »

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La classe politique, de gauche à droite, dénonce une intervention télévisée jugée creuse et sans réelles avancées, soulignant l’isolement croissant du chef de l’État.

L’allocution d’Emmanuel Macron, diffusée en prime time, a suscité une vague de mécontentement parmi ses adversaires politiques. Les reproches fusent de toutes parts, dépeignant un dirigeant en perte de vitesse, accusé de manquer de vision et de fermeté. Les principaux griefs portent sur l’absence d’annonces concrètes, notamment concernant un éventuel référendum, pourtant évoqué comme une possible issue à la crise politique actuelle.

À gauche, les critiques sont cinglantes. Certains dénoncent un exercice de communication vide, où le président aurait simplement exposé son impuissance face aux défis du quinquennat. Les occasions manquées, comme la nationalisation temporaire d’ArcelorMittal, sont pointées du doigt, tout comme le traitement superficiel des questions environnementales, reléguées en fin d’émission. L’impression générale est celle d’un mandat à la dérive, sans véritable tournant à espérer avant 2027.

Du côté de la droite, le constat est tout aussi sévère. Les reproches visent un discours jugé flou et interminable, reflétant selon eux l’essoufflement d’un pouvoir incapable de proposer des solutions audacieuses. Le refus d’organiser un référendum sur l’immigration, sujet pourtant central pour une partie de l’électorat, est perçu comme une nouvelle preuve de déconnexion. L’extrême droite, quant à elle, fustige des propositions « hors sol », à l’image du projet de louer des places de prison à l’étranger, considéré comme une fuite en avant.

Même au sein de la majorité, les soutiens sont timides. Certains membres du gouvernement reconnaissent, parfois à demi-mot, les limites d’un format jugé peu adapté à une démonstration de leadership. Les rares défenseurs de l’exécutif peinent à masquer un malaise grandissant, tandis que les dissensions internes resurgissent au grand jour.

Face à cette tempête politique, Emmanuel Macron apparaît de plus en plus isolé, coincé entre des attentes populaires non satisfaites et une opposition qui ne lui accorde plus aucun crédit. Reste à savoir si cette défiance généralisée annonce un quinquennat au ralenti ou si le président parviendra à inverser la tendance.

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