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L’Ukraine envisage de rompre avec le traité interdisant les mines antipersonnel

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Face à l’usage intensif de ces armes par la Russie, Kiev se prépare à une décision controversée pour renforcer sa défense.

Le gouvernement ukrainien a franchi une étape décisive en vue d’un possible retrait de la Convention d’Ottawa, qui interdit depuis 1997 l’emploi, la fabrication et le transfert de mines antipersonnel. Un décret présidentiel, signé ce dimanche, ouvre la voie à cette sortie, justifiée par la nécessité de répondre aux tactiques militaires russes.

Selon les autorités ukrainiennes, Moscou, qui n’a jamais adhéré à ce traité, déploie massivement ces engins explosifs, tant contre les forces armées que les populations civiles. Cette situation placerait Kiev dans une position désavantageuse, l’empêchant de recourir à des moyens similaires pour se défendre. La décision finale devra être approuvée par le Parlement avant d’être notifiée aux Nations unies.

Cette initiative s’inscrit dans un mouvement plus large en Europe de l’Est. Plusieurs pays, dont la Pologne et les États baltes, ont déjà annoncé leur intention de se retirer de l’accord, invoquant des impératifs sécuritaires face à la menace russe. Des organisations humanitaires, comme le Comité international de la Croix-Rouge, dénoncent toutefois un recul dangereux pour la protection des civils dans les zones de conflit.

La perspective d’un abandon de ce traité par l’Ukraine soulève des questions sur l’évolution des méthodes de guerre et leurs conséquences humanitaires. Alors que les combats se poursuivent, cette décision pourrait marquer un tournant dans la stratégie militaire du pays.

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