Faits Divers
Le corps du fugitif traqué pour féminicide retrouvé dans les Alpes-Maritimes
Après deux jours de traque, le corps de Marc Floris, ce fugitif de 33 ans soupçonné d’avoir tué une jeune femme près de Saint-Tropez (Var) après une brève relation où il s’était montré « relativement harcelant », a été retrouvé mardi à Gréolières (Alpes-Maritimes).
Son corps « relativement abimé » a été découvert vers 12H50 dans « des reliefs montagneux » et « escarpés », a expliqué le procureur adjoint de Draguignan (Var), Guy Bouchet, lors d’une conférence de presse sur place.
Moins de 20 minutes plus tard, il était identifié comme étant le suspect traqué par les gendarmes depuis 48 heures. Suicide, chute accidentelle ou autre: seules les investigations médicolégales permettront de déterminer précisément les causes de la mort, a insisté le procureur.
Depuis dimanche soir, les gendarmes, dont des membres de ses unités d’élite du GIGN et l’ensemble des services de l’Etat étaient mobilisés dans cette commune montagnarde pour retrouver ce trentenaire « armé et dangereux » suspecté d’avoir tué d’une balle dans la tête une femme de 32 ans, Doriane, près de Saint-Tropez.
Quelques 200 gendarmes appuyés par des équipes cynophiles et des hélicoptères ratissaient depuis dimanche un terrain « particulièrement difficile d’accès », explorant une à une les quelque 90 grottes d’une zone bien connue du suspect, qui a grandi à Gréolières.
« Comportement harcelant »
Mardi après-midi, la fin de la traque était visible sur place: des groupes de gendarmes ôtaient leurs équipements sur le terrain du club de parapente local, à côté des hélicoptères mobilisés depuis dimanche pour les aider à quadriller la zone, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les enquêteurs étaient sur la trace de Marc Floris depuis la découverte dimanche matin, par un livreur de journaux, du corps de Doriane devant sa résidence du Plan-de-la-Tour, sur les hauteurs de Saint-Tropez.
Identifié par les enregistrements des caméras de vidéosurveillance de la résidence et l’analyse technique du téléphone de la victime, ce salarié d’une entreprise de travaux publics dans les Alpes-Maritimes, avait bien eu « une relation sentimentale » avec la jeune femme, mais celle-ci avait « duré fort peu de temps », a insisté mardi le procureur adjoint de Draguignan.
Dans le cadre de cette relation, Marc Floris avait manifesté « un caractère relativement harcelant », a précisé le magistrat.
Il avait fui vers le village de ses parents, Gréolières, et avait tiré à deux reprises, sans les blesser, sur les gendarmes venus encercler la maison familiale dimanche soir.
Après Bernard Gonzalez, le préfet des Alpes-Maritimes, qui l’avait appelé lundi soir à « déposer les armes » et « se livrer », c’est le maire de la commune qui avait tenté à son tour d’interpeller le jeune homme.
Mardi, après le dénouement tragique, il a dit penser à présent « à ses parents, à lui qui a choisi cette issue redoutée de tous et bien sûr à (s)on collègue du Plan-de-la-Tour et à l’autre victime ». « Il faudra être attentifs aux parents, le village va sûrement continuer à en parler, mais comme toutes les situations de drame, la vie reprend, la vie continue », a ajouté Marc Malfatto.
Le suspect, qui a grandi à Gréolières, était inconnu de la justice et semble avoir « été pris d’un coup de folie meurtrier, dramatique », a indiqué lundi le commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-Maritimes le colonel Nasser Boualam, qui commandait les opérations de recherche.
Un hommage doit être rendu à la victime à Plan-de-la-Tour où elle vivait, mercredi à 18H00.
Faits Divers
Gard : le corps d’un garçon de 12 ans retrouvé, 8e victime des intempéries
Le jeune garçon, sa sœur et leur père avaient été emportés par les eaux du Gardon alors qu’ils tentaient de traverser un pont submersible à Dions. Seule la mère avait pu être secourue. Le corps du père avait été retrouvé lundi et celui de la fillette mardi.
Après cinq jours de recherches intenses dans le Gard, le corps du dernier disparu, un garçon de 12 ans, a été retrouvé, portant à huit le nombre de victimes des récentes intempéries qui ont frappé le sud-est de la France. Cette violente vague de pluie, accompagnée de vents violents liés à la tempête Monica, a causé la mort de six personnes dans le Gard, une dans l’Hérault et une en Ardèche. Les autorités ont annoncé qu’aucune personne n’est officiellement portée disparue.
Le procureur de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a confirmé que le corps du garçon de 12 ans a été découvert en fin de matinée par les militaires du groupement de gendarmerie du Gard. La famille avait été emportée par les eaux du Gardon samedi soir, alors qu’elle tentait de traverser en voiture un pont submersible à Dions, un village au nord de Nîmes. Seule la mère de famille avait été secourue, tandis que le corps du père avait été retrouvé lundi et celui de la fillette mardi.
Les recherches ont mobilisé d’importants moyens, avec quelque 150 personnes, dont des gendarmes pédestres et plongeurs, des forestiers, et plus de 120 sapeurs-pompiers. Seize équipes cynophiles ont été engagées, et des drones ainsi que des pelleteuses ont été utilisés pour retrouver les victimes.
Le maire de Dions, Gérard Théotime, a dénoncé une « tradition de franchissement de la rivière » malgré les mises en garde et les précédentes crues. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a exprimé sa compassion envers les familles touchées et a souligné la nécessité de revoir la culture du risque dans les zones exposées aux intempéries.
Les ponts submersibles, présents depuis des générations, restent un sujet de débat quant à leur sécurité et à l’éducation sur les dangers encourus lors des crues. Les autorités restent vigilantes face aux risques météorologiques et appellent à la prudence dans les régions touchées par les intempéries.
Faits Divers
Mort de Thomas à Crépol: 11 nouvelles interpellations dans la Drôme
La garde à vue prolongée pour les suspects, le quartier de la Monnaie au centre de l’opération.
Onze personnes ont été arrêtées par les gendarmes dans le cadre de l’affaire Thomas à Crépol, où un lycéen de 16 ans a été poignardé lors d’une fête de village dans la Drôme. Ces interpellations font suite à une enquête ouverte pour « homicide et tentatives d’homicides en bande organisée ». Les suspects pourront rester en garde à vue jusqu’à 96 heures.
Les nouvelles arrestations ont eu lieu dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, d’où proviennent certains des suspects déjà mis en examen. Le jeune Thomas avait été mortellement poignardé lors d’un bal de village à Crépol dans la nuit du 17 au 18 novembre 2023. Neuf suspects, dont trois mineurs, avaient déjà été mis en examen dans cette affaire.
L’enquête, qui cherche à élucider les circonstances exactes du décès de l’adolescent, a révélé que le coup de couteau fatal avait été porté à l’extérieur de la salle des fêtes de Crépol lors d’une altercation survenue pendant le « bal de l’hiver » du village. Certains témoins ont rapporté des propos hostiles « aux blancs » lors de la soirée.
Cette affaire a suscité une vive émotion dans la région, ainsi que des réactions politiques. L’ultradroite a tenté d’instrumentaliser l’événement pour promouvoir son agenda, tandis que le gouvernement a appelé au calme. L’enquête a également mis en lumière des actions violentes de l’ultradroite, avec des condamnations prononcées à l’encontre de certains individus ayant participé à des manifestations.
Faits Divers
Intempéries dans le Gard: le corps d’un homme retrouvé, le bilan monte à quatre morts
Les recherches se poursuivent pour retrouver les enfants portés disparus et un homme dans l’Ardèche voisine.
Le bilan des crues dans le Gard s’est alourdi à quatre morts après la découverte du corps d’un homme, probablement le père de famille porté disparu avec ses deux enfants depuis samedi soir. La mère de famille avait été secourue après que leur voiture a été emportée par le Gardon en crue sur un pont submersible à Dions, au nord de Nîmes.
Les deux enfants, âgés de quatre et 13 ans, ainsi qu’un homme dans la commune de Saint-Martin-de-Valamas en Ardèche, restent toujours introuvables. Bien que la préfecture du Gard n’ait pas confirmé l’identité de l’homme retrouvé lundi matin comme étant le père de famille disparu, elle lie cette découverte à l’incident survenu à Dions.
Les opérations de recherche sont actuellement menées par 110 sapeurs-pompiers et 120 gendarmes, avec le soutien de deux hélicoptères, trois drones, six chiens et des sauveteurs aquatiques. Bien que la plupart des cours d’eau gardois soient repassés en vigilance verte, à l’exception de la Cèze aval et du Rhône, qui restent en jaune, 14 routes sont toujours coupées et 21 ponts submersibles restent fermés.
Les trois premières victimes des intempéries dans le Gard ont été retrouvées dimanche matin : un homme à Gagnières, emporté avec son véhicule par un cours d’eau, et deux femmes à Goudargues, elles aussi emportées dans leur voiture par une rivière en crue.
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