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Politique

La fin du macronisme selon Sophie Primas : une évidence « factuelle » qui divise le gouvernement

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La porte-parole du gouvernement persiste et signe : l’ère macroniste aura une fin, provoquant l’ire de plusieurs membres de la majorité.

Sophie Primas a réaffirmé sans détour sa conviction quant à la disparition progressive du macronisme, suscitant une nouvelle vague de réactions contrastées au sein de l’exécutif. Interrogée sur ses déclarations antérieures, la ministre a estimé n’avoir énoncé qu’une réalité incontestable, liée au calendrier institutionnel. « Le mandat présidentiel s’achèvera en 2027, et dès 2026, la campagne électorale occupera le devant de la scène », a-t-elle rappelé, réfutant toute intention polémique.

Pour la porte-parole, le macronisme représente avant tout l’action politique d’Emmanuel Macron, sans préjuger de l’avenir du mouvement qui le porte. Elle a souligné que la pérennité des idées présidentielles dépendrait ensuite de la capacité de ses partisans à les incarner. Cette analyse s’accompagne d’un plaidoyer pour le retour des traditionnels clivages politiques, qu’elle juge nécessaire pour contrer la montée des extrêmes.

Ces prises de position n’ont pas manqué de raviver les tensions. Plusieurs figures de la majorité avaient vivement critiqué ses propos initiaux, y voyant une forme de trahison ou de défaitisme prématuré. Le parti Renaissance avait notamment fustigé l’inopportunité de telles déclarations, surtout venant d’une ministre en exercice. Malgré ces remous, Sophie Primas maintient son diagnostic, alimentant un débat qui révèle les fractures au sein de la coalition au pouvoir.

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