Sports
JO-2022 : les Jeux démarrent, le curling pose la première pierre
Deux jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin (4-20 février) et après des semaines marquées par les inquiétudes concernant le Covid-19 et les tensions politiques liées aux boycotts diplomatiques, le curling lance les compétitions sportives mercredi.
A 20h05 locales (13h05 heure Paris), les premières pierres seront lancées dans le magnifique « Ice Cube », l’ancienne piscine olympique de 2008, avec quatre matches du tournoi de double mixte (Suède – Grande-Bretagne, Australie – Etats-Unis, Norvège-République tchèque et Chine-Suisse).
A Pékin, première ville de l’histoire à accueillir les JO d’été (2008) et d’hiver, le curling lance la quinzaine sportive, à l’issue de laquelle 109 titres olympiques seront décernés dans les 15 disciplines au programme, regroupant près de 3.000 sportifs.
Les épreuves sont organisées autour de trois zones distinctes. A Pékin, auront lieu les sports de glace, qui se déroulent principalement sur les sites recyclés des JO-2008, et le big air, organisé sur une impressionnante plateforme de 60 m de haut sur les ruines d’une ancienne aciérie.
La station de Zhangjiakou, à 180 km au nord-ouest de Pékin, reçoit les épreuves nordiques, le biathlon, le snowboard et le ski freestyle, à l’exception du big air, et enfin la ville de Yanqing, à 75 km au nord-ouest de Pékin, est le théâtre des épreuves de ski alpin et de luge, skeleton et bobsleigh.
Premier titre samedi
Les temps forts seront comme à chaque fois le ski alpin et notamment la consécration du roi et de la reine de la vitesse, avec la descente hommes dès dimanche et la descente femmes le jeudi 15, le patinage artistique, avec les danseurs Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron et le Japonais Yuzuru Hanyu qui vise un rarissime triplé.
Les épreuves de ski freestyle et de snowboard s’annoncent très spectaculaires, avec la présence de la légende Shaun White. Le snowboardeur américain de 35 ans dispute ses cinquièmes JO. Il compte déjà à son palmarès trois titres olympiques en half-pipe.
Perrine Laffont (bosses), Tess Ledeux (slopestyle et big air) et le skicross, qui rêve de rééditer le triplé masculin de 2014, sont les atouts tricolores.
Le clan français comptera aussi sur le biathlon, attendu comme l’un des principaux pourvoyeurs de médailles, avec Quentin-Fillon-Maillet et Emilien Jacquelin qui dominent la saison de Coupe du monde, ou encore Julia Simon et Justine Braisaz-Bouchet toujours capables de podiums.
Jeudi, le hockey sur glace et le ski de bosses débuteront à leur tour, avec notamment les premiers sauts de Perrine Laffont, championne olympique 2018 et à nouveau favorite pour le titre cette année.
Plus encore que d’habitude, les polémiques n’ont pas manqué avant ce rendez-vous de Pékin, dont la première médaille sera distribuée samedi avec le skiathlon femmes.
Polémiques diplomatico-politiques d’abord: suivant les Etats-Unis, plusieurs pays (Grande-Bretagne, Canada, Australie…) ont décidé un boycott diplomatique pour dénoncer les violations des droits humains en Chine, notamment dans la région à majorité musulmane du Xinjiang (Nord-Ouest) et n’enverront pas de responsables officiels à Pékin.
Stratégie zéro Covid
La France sera normalement représentée par la ministre des Sports Roxana Maracineanu, du 11 au 15 février, alors que Tony Estanguet, le patron de Paris-2024, a été contraint de renoncer au voyage, positif au Covid.
Par crainte de la transmission du virus dans la population, alors que les autorités chinoises prônent la stratégie zéro Covid, les organisateurs des JO-2022 ont mis en place des bulles sanitaires très strictes en créant une véritable enclave.
Aucune possibilité pour les visiteurs d’entrer ou de sortir de la bulle olympique comprenant hébergements, système de transport et sites de compétition. Hôtels et sites de compétition barricadés, tests anti-Covid quotidiens pour les quelque 60.000 personnes vivant dans la bulle, port du masque obligatoire, utilisation de robots pour servir café, boissons et repas dans certains lieux de restauration sont les signes de la crainte locale.
Enfin, il y a la question environnementale. L’absence récurrente de neige sur les montagnes de Zhangjiakou et de Yanqing est compensée par des tonnes de neige artificielle déposée sur les pistes dessinées au milieu de paysages vierges de toutes traces blanches. Les températures, en revanche, s’annoncent bien hivernales et flirteront régulièrement avec les -15°C en montagne.
Quatre ans après Pyeongchang, le rendez-vous de Pékin s’annonce pourtant prometteur sur le plan sportif, d’autant que contrairement à Tokyo l’été dernier, le public sera présent puisque les enceintes pourraient être remplies entre 30% et 50% de leur capacité par des invités locaux.
Sports
JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue
La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.
Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.
Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.
La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.
Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.
La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.
France
Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo
Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.
Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.
La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.
Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.
Madame Hidalgo n’est pas là, ne participe pas aux réunions de travail mais a un avis pour les autres.
Quel sens du sérieux et du respect pour nos agents publics et pour les Parisiens ! https://t.co/LinbGJ0FZM— Clement Beaune (@CBeaune) November 23, 2023
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.
#JeuxOlympiques&Paralympiques: Nous serons prêts avec @ratp @SNCFVoyageurs & @optile_idf. Je remercie tous leurs agents de leur mobilisation depuis des mois pour être à la hauteur! C’est un immense travail collectif qui ne devrait pas être dénigré par une maire absente @CBeaune https://t.co/sOU4HZLW5C
— Valérie Pécresse (@vpecresse) November 23, 2023
Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.
Sports
Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce
Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.
En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.
La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.
Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.
Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.
Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.
Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.
Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.
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