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Culture

Jacquemus rend hommage à ses origines dans un défilé féerique à Versailles

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Le créateur provençal a transformé les jardins du château en écrin pour une collection intimiste mêlant héritage rural et élégance contemporaine.

C’est dans le cadre majestueux de l’Orangerie de Versailles que Jacquemus a présenté sa collection printemps-été 2026, clôturant en beauté la Fashion Week masculine parisienne. Inspiré par ses souvenirs d’enfance et les étals fruitiers de sa famille, le designer a imaginé un voyage sensoriel où le patrimoine agricole rencontre le luxe le plus raffiné.

Les premières silhouettes, exclusivement féminines, ont fait leur apparition vêtues de jupes volumineuses évoquant les traditions vestimentaires provençales, agrémentées de tabliers aux coupes modernes. Peu à peu, les tenues se sont faites plus structurées : robes moulantes, tailleurs audacieux et robes longues fluides ont défilé, ponctués de détails en dentelle délicate. Côté masculin, des jupes portées par-dessus des pantalons, des costumes décontractés et des bermudas ajustés ont dialogué avec des vestes sophistiquées et des sweats, le tout couronné de bérets portés avec désinvolture.

La palette, sobre et poétique, a joué sur les contrastes entre noir et blanc, relevés par des éclats de jaune citron, de bleu ciel et de rose pastel. Ému aux larmes, le créateur a salué son public, comptant parmi ses invités des figures aussi variées que Pierre Niney, Matthew McConaughey, Aya Nakamura ou Jules Koundé.

Après s’être affranchi des codes en présentant ses défilés hors calendrier – champs de lavande ou criques méditerranéennes – Jacquemus a réintégré cette année le programme officiel, confirmant son statut de phénomène incontournable. Une semaine marquée également par les débuts remarqués de Jonathan Anderson chez Dior Homme et de Julian Klausner pour Dries Van Noten. La prochaine étape ? Les présentations haute couture, avec en point d’orgue l’arrivée de Glenn Martens à la tête de Maison Margiela, sans oublier le grand retour de Michael Rider pour Celine.

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