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Grève des contrôleurs SNCF : un trafic quasi normal grâce à des mesures exceptionnelles

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Malgré un mouvement social très suivi, la majorité des TGV ont circulé sans encombre ce week-end de pont, grâce à un dispositif de remplacement inédit.

Le réseau ferroviaire français a globalement résisté à la grève des contrôleurs, avec un taux de ponctualité élevé en ce début de week-end prolongé. Les tableaux d’affichage affichaient des départs conformes aux horaires prévus, y compris dans les grandes gares comme Paris-Lyon. Une situation surprenante, alors que près de 60 % des chefs de bord avaient répondu à l’appel de deux organisations syndicales, SUD-Rail et le Collectif national ASCT.

Les revendications portent principalement sur une revalorisation des primes et une meilleure gestion des plannings, souvent modifiés in extremis selon les salariés. Malgré cette mobilisation, la direction a assuré un trafic à 96 % de la normale sur les TGV, grâce à un recours massif à des volontaires internes. Ces cadres, formés en urgence, ont permis d’éviter les annulations en remplaçant les grévistes.

Du côté des voyageurs, l’ambiance était plutôt sereine. Certains ignoraient même l’existence du mouvement social, comme ce touriste italien surpris de voir son train pour Grenoble maintenu. D’autres, comme cette retraitée en partance pour Narbonne, ont pu souffler en recevant leur confirmation de voyage. La SNCF a garanti des solutions pour tous, avec une compensation de 50 % en cas d’annulation.

Les trains régionaux et Transilien ont également échappé aux perturbations, à quelques exceptions près, comme un TER supprimé dans les Hauts-de-France. Cependant, la tension persiste : la CGT-Cheminots a déjà annoncé de nouvelles dates de grève en juin, ciblant notamment les conducteurs et les contrôleurs. Ces prochaines mobilisations pourraient raviver les débats sur les conditions de travail et les salaires, après une semaine déjà marquée par des perturbations sur certaines lignes TER et Transilien.

Malgré ces défis, l’opérateur ferroviaire maintient son cap : assurer un service minimal, quitte à recourir à des solutions temporaires. Une stratégie qui, pour l’instant, a permis d’éviter le chaos.

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