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Société

Fin de vie : l’Assemblée s’apprête à débattre d’une loi historique sur l’aide active à mourir

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Un texte controversé franchit une première étape parlementaire, ouvrant la voie à un débat sociétal intense sur la liberté de choisir sa mort.

La proposition de loi instaurant un droit à l’aide active à mourir vient d’être adoptée en commission des affaires sociales, marquant une avancée significative dans un dossier ultrasensible. Ce texte, qui sera examiné en séance plénière à partir du 12 mai, prévoit d’autoriser l’accès à une assistance médicalisée pour mettre fin à ses jours sous conditions strictes.

Seules les personnes atteintes d’une pathologie grave et incurable, en phase avancée ou terminale, et dont les souffrances deviennent intolérables pourraient en bénéficier. Le dispositif inclurait soit l’administration d’un produit létal par un professionnel de santé, soit une autoadministration sous supervision médicale.

Porté par un député centriste, ce projet divise profondément l’échiquier politique. Si la majorité présidentielle y est favorable, les oppositions de droite et d’extrême droite dénoncent une dérive éthique. Le texte devra ensuite passer devant le Sénat, où son adoption semble incertaine. Parallèlement, un autre volet législatif sur les soins palliatifs sera discuté le même jour, conformément à la volonté du gouvernement de séparer les deux sujets.

Ce débat s’annonce comme l’un des plus épineux de la législature, cristallisant des enjeux à la fois médicaux, philosophiques et sociétaux. La France rejoindrait ainsi les rares pays européens ayant légalisé une forme d’euthanasie ou de suicide assisté.

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