Sports
Euro: Italie-Espagne en demi-finale, encore raté pour la Belgique!
Italie-Espagne, retrouvailles en vue à Wembley: revanche de la finale 2012, la première demi-finale de l’Euro mettra aux prises mardi les « Azzurri », bourreaux d’une Belgique encore sevrée de trophée (2-1), et la « Roja », persévérante contre la Suisse (1-1 a.p., 3-1 t.a.b.) vendredi en quarts.
Neuf ans après le récital espagnol en finale à Kiev (4-0) et cinq ans après la revanche italienne en huitièmes à Saint-Denis (2-0), la Seleccion et la Nazionale ont à nouveau rendez-vous mardi soir à Londres (21h00) pour une place en finale.
Et l’affiche promet entre une Espagne rebâtie par Luis Enrique, au point de marcher sur les traces de son illustre devancière du tournant des années 2010, et une Italie requinquée par Roberto Mancini, qui a envoyé au tapis la Belgique, favorite désignée, pour enchaîner un 32e match sans défaite – record de la sélection italienne.
On salive déjà à l’idée de ces retrouvailles, que ce soit entre la vieille garde italienne (Bonucci-Chiellini) humiliée par la « Roja » de Sergio Busquets et Jordi Alba à Kiev, ou bien entre Luis Enrique et cette redoutable Italie qui l’avait évincée du Mondial-1994, le laissant le nez en sang et l’orgueil durablement amoché.
Reste à savoir qui disputera l’autre demi-finale: la République tchèque et le Danemark, deux des sensations du tournoi, se disputent l’un des billets samedi (18h00) à Bakou, tandis que le dernier quart à Rome samedi soir (21h00) opposera l’Ukraine à l’Angleterre, qui rêve d’un dernier carré à domicile à Wembley.
L’Italie a évacué son traumatisme
Cette nouvelle désillusion est un crève-cœur pour la génération dorée belge, qui a encore laissé passer une chance de remporter un titre, frustrée à l’image de Romelu Lukaku dont la balle d’égalisation a été stoppée in extremis par le latéral italien Leonardo Spinazzola (61e).
Car à Munich, l’Italie a donné une leçon de vivacité et d’efficacité à la Belgique, encore stoppée aux portes d’une consécration, après ses échecs à l’Euro-2016 (quarts) et au Mondial-2018 (demies).
Il faut dire que la « Nazionale », totalement remise du traumatisme de la non qualification au Mondial-2018, a mis au supplice la très expérimentée mais très lente défense belge.
A la demi-heure de jeu, Nicolo Barella a échappé à trois défenseurs pour ouvrir le score d’un tir croisé (31e). Puis Lorenzo Insigne, devant une arrière-garde attentiste, a enfoncé le clou d’un tir flottant splendide (43e).
A 2-0, le match aurait pu être plié mais une légère faute sur Jérémy Doku, synonyme de penalty généreux, a permis à Romelu Lukaku de réduire la marque (45e+2) et d’entretenir les espoirs belges.
Mais le puissant avant-centre de l’Inter Milan, meilleur joueur de Serie A cette saison, n’a pas réussi à doubler la mise et pourra ruminer longtemps son raté devant la cage vide, lorsque sa tentative s’est heurtée à la cuisse de Spinazzola – héros de la qualification sorti ensuite sur civière, blessé à cette même cuisse.
L’Espagne revient dans le gotha
Au coup de sifflet final, les Italiens ont pu exulter: pas favoris au début du tournoi, les voilà dans le dernier carré de Wembley, avec le rêve d’atteindre une quatrième finale après le sacre de 1968 et les échecs de 2000 et 2012.
Sur leur route se dressera l’Espagne, trois fois victorieuse de l’Euro (1964, 2008, 2012), qui s’est qualifiée un peu plus tôt malgré un rival suisse très accrocheur et un contexte extrasportif lourd sur fond de flambée des cas de Covid-19 à Saint-Pétersbourg.
Avec 28 tirs à 8, l’équipe de Luis Enrique a dominé en vain et en supériorité numérique après l’exclusion de Remo Freuler (77e), alors que Xherdan Shaqiri (68e) avait répondu à l’ouverture du score espagnole sur un but contre son camp de Denis Zakaria (8e).
Mais après de multiples parades du gardien suisse Yann Sommer pour préserver le nul, c’est son homologue espagnol Unai Simon qui a brillé lors de la séance de tirs au but, arrêtant deux frappes adverses avant que la tentative de Mikel Oyarzabal ne qualifie la « Roja », de retour dans le gotha européen après sept ans d’éclipse.
En revanche, pas de nouvel exploit pour les Suisses, qui rêvaient de récidiver après avoir éliminé au tour précédent la France championne du monde (3-3 a.p., 5-3 t.a.b.)…
Sports
JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue
La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.
Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.
Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.
La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.
Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.
La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.
France
Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo
Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.
Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.
La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.
Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.
Madame Hidalgo n’est pas là, ne participe pas aux réunions de travail mais a un avis pour les autres.
Quel sens du sérieux et du respect pour nos agents publics et pour les Parisiens ! https://t.co/LinbGJ0FZM— Clement Beaune (@CBeaune) November 23, 2023
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.
#JeuxOlympiques&Paralympiques: Nous serons prêts avec @ratp @SNCFVoyageurs & @optile_idf. Je remercie tous leurs agents de leur mobilisation depuis des mois pour être à la hauteur! C’est un immense travail collectif qui ne devrait pas être dénigré par une maire absente @CBeaune https://t.co/sOU4HZLW5C
— Valérie Pécresse (@vpecresse) November 23, 2023
Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.
Sports
Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce
Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.
En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.
La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.
Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.
Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.
Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.
Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.
Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.
-
ThauEn Ligne 1 mois
Découvrez Notre Application Mobile et Tablette !
-
SèteEn Ligne 2 mois
HLM de Sète : Un accord secret et une somme astronomique pour le départ de l’ancien directeur
-
SèteEn Ligne 2 mois
Team Reilles Kick-Boxing de Sète : Phare dans la nuit d’un quartier délaissé
-
SèteEn Ligne 2 mois
Sète : François Commeinhes accusé d’espionnage, deux élus quittent le conseil municipal
-
SèteEn Ligne 2 mois
François Commeinhes condamné : 5 ans d’inéligibilité et interdiction d’exercer la fonction de maire
-
GigeanEn Ligne 2 mois
Gigean : Le maire reçoit une nouvelle gifle, Marc Gonzalez poursuit sa montée en puissance
-
BouziguesEn Ligne 2 mois
Bouzigues en ébullition : crise municipale sans précédent autour du maire, Cédric Raja
-
CultureEn Ligne 3 mois
Événement à Sète : Les racines italiennes de la ville célébrées pour son 350e anniversaire