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Effroi national après la décapitation d’un prof d’histoire, quatre personnes en garde à vue

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La décapitation à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) d’un professeur d’histoire-géographie, qui avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, a frappé d’effroi la France, de nouveau touchée par un « attentat terroriste islamiste caractérisé », selon les mots d’Emmanuel Macron, trois semaines après l’attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.

« Ils ne passeront pas. L’obscurantisme ne gagnera pas ». C’est un chef de l’Etat très ému, entouré du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et du ministère de l’Education, Jean-Michel Blanquer, qui a appelé la nation à « faire bloc », quelques heures après l’assassinat de l’enseignant, à la sortie du collège du Bois d’Aulne où travaillait la victime.

Rapidement après l’attaque, survenue vers 17H00 près de l’établissement scolaire, une enquête a été ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle » par le parquet national antiterroriste (Pnat).

Neuf personnes, dont un mineur, membres de l’entourage de l’assaillant tué par les policiers, ont été placées en garde à vue dans la soirée de vendredi à samedi, a appris l’AFP de source judiciaire.

Le procureur antiterroriste Jean-François Ricard doit donner une conférence de presse samedi après-midi.

L’assaillant, qui a crié « Allah Akbar » avant d’être abattu par les policiers selon une source proche de l’enquête, n’a pas encore été formellement identifié. Une pièce d’identité retrouvée sur lui indique qu’il serait né à Moscou en 2002, selon une source judiciaire.

Les enquêteurs s’intéressent aussi à un message posté sur Twitter par un compte désormais fermé, montrant une photo de la tête de la victime sous laquelle Emmanuel Macron est qualifié de « dirigeant des infidèles ». Son auteur, qui assure vouloir venger celui « qui a osé rabaisser Muhammad », est-il l’agresseur ?

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’enseignant avait montré à ses élèves la semaine dernière une caricature de Mahomet. Un signalement était parvenu à Rodrigo Arenas, coprésident de la FCPE, la première association de parents d’élèves, faisant état « d’un père extrêmement énervé ».

La victime aurait, selon M. Arenas, « invité les élèves musulmans à sortir de la classe » avant de montrer un dessin du prophète accroupi avec une étoile dessiné sur ses fesses et l’inscription « une étoile est née ».

« Barbarie »

Le choc et l’incompréhension dominaient vendredi soir chez les élèves et leurs parents rencontrés par l’AFP dans ce quartier pavillonnaire, qu’ils décrivent comme calme et sans histoire.

« Je l’ai (l’enseignant) vu aujourd’hui, il est venu dans ma classe pour aller voir notre prof, ça me choque, je sais que je ne le verrai plus », confie Tiago, en 6e. « On a l’impression que ça n’arrive qu’aux autres, mais non, c’est à nos portes, c’est chez nous », glisse son père, Alfredo.

L’attentat a également soulevé une vague d’indignation dans la classe politique, tous bords confondus. A l’Assemblée nationale, les députés se sont levés pour « saluer la mémoire » du professeur et dénoncer un « abominable attentat ».

« Le séparatisme islamiste doit être combattu sans relâche, sans jamais faiblir », a réagi la députée LREM des Yvelines Aurore Bergé, alors qu’un projet de loi sur le sujet doit être présenté le 9 décembre en conseil des ministres.

Cette attentat atteint un « niveau de barbarie insoutenable », a condamné la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen. « Ignoble crime », s’est indigné le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon.

Charlie Hebdo a exprimé sur Twitter « son sentiment d’horreur et de révolte », estimant que « l’intolérance vient de franchir un nouveau seuil ».

Cette attaque survient trois semaines jour pour jour après l’attentat au hachoir perpétré par un jeune Pakistanais de 25 ans devant leurs anciens locaux.

L’auteur de cet attentat islamiste avait déclaré aux enquêteurs avoir agi en réaction à la publication et la republication par Charlie Hebdo début septembre des caricatures de Mahomet, à l’ouverture du procès des attentats de janvier 2015.

Depuis la vague d’attentats jihadistes sans précédent amorcée en 2015 en France, qui a fait 259 morts avec ce professeur, plusieurs attaques ont été perpétrées à l’arme blanche, notamment à la préfecture de police de Paris en octobre 2019, ou à Romans-sur-Isère en avril dernier.

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Disparition de Lina: les trois gardes à vue « ont été levées », « pas d’éléments incriminants »

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Disparition de Lina en Alsace: trois personnes en garde à vue

Les trois gardes à vue ont été levées mercredi dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Lina, 15 ans, en septembre dernier dans le Bas-Rhin. Les personnes interrogées ne font pas l’objet de poursuites, indique une source proche de l’enquête. Ces gardes à vue, bien que dénuées d’éléments incriminants, avaient suscité l’espoir d’une avancée dans un dossier jusqu’ici au point mort depuis six mois.

Initiées dans le but de procéder à des vérifications et de fermer des pistes, ces gardes à vue visaient notamment à éclaircir des incohérences dans les emplois du temps des personnes interrogées le jour de la disparition de Lina. D’autres témoins ont également été convoqués pour être entendus librement.

Depuis l’ouverture de l’information judiciaire en octobre 2023 pour enlèvement et séquestration criminelle, les autorités n’ont ménagé aucun effort pour retrouver Lina. Malgré d’importantes recherches et des appels à témoignages, aucune trace de la jeune fille n’a été trouvée.

Lina a été vue pour la dernière fois le 23 septembre alors qu’elle se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche pour rejoindre son petit ami à Strasbourg. Malgré les témoignages la plaçant sur la route de la gare, son téléphone a cessé d’émettre peu après et n’a pas été retrouvé.

Parallèlement à l’enquête sur sa disparition, une enquête est en cours sur un viol dénoncé par Lina en 2022. Cette affaire, initialement classée sans suite, a été rouverte par le parquet de Strasbourg le mois dernier.

Pour soutenir les efforts de recherche, la mère de Lina a créé une association baptisée « Les bonnes étoiles de Lina » et organise un concert de soutien le 20 avril à Plaine.

Malgré ces développements, le mystère entourant la disparition de Lina demeure, et la mère de la jeune fille continue d’appeler à toute information susceptible de faire avancer l’enquête.

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Gard : le corps d’un garçon de 12 ans retrouvé, 8e victime des intempéries

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Gard : le corps d'un garçon de 12 ans retrouvé, 8e victime des intempéries

Le jeune garçon, sa sœur et leur père avaient été emportés par les eaux du Gardon alors qu’ils tentaient de traverser un pont submersible à Dions. Seule la mère avait pu être secourue. Le corps du père avait été retrouvé lundi et celui de la fillette mardi.

Après cinq jours de recherches intenses dans le Gard, le corps du dernier disparu, un garçon de 12 ans, a été retrouvé, portant à huit le nombre de victimes des récentes intempéries qui ont frappé le sud-est de la France. Cette violente vague de pluie, accompagnée de vents violents liés à la tempête Monica, a causé la mort de six personnes dans le Gard, une dans l’Hérault et une en Ardèche. Les autorités ont annoncé qu’aucune personne n’est officiellement portée disparue.

Le procureur de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a confirmé que le corps du garçon de 12 ans a été découvert en fin de matinée par les militaires du groupement de gendarmerie du Gard. La famille avait été emportée par les eaux du Gardon samedi soir, alors qu’elle tentait de traverser en voiture un pont submersible à Dions, un village au nord de Nîmes. Seule la mère de famille avait été secourue, tandis que le corps du père avait été retrouvé lundi et celui de la fillette mardi.

Les recherches ont mobilisé d’importants moyens, avec quelque 150 personnes, dont des gendarmes pédestres et plongeurs, des forestiers, et plus de 120 sapeurs-pompiers. Seize équipes cynophiles ont été engagées, et des drones ainsi que des pelleteuses ont été utilisés pour retrouver les victimes.

Le maire de Dions, Gérard Théotime, a dénoncé une « tradition de franchissement de la rivière » malgré les mises en garde et les précédentes crues. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a exprimé sa compassion envers les familles touchées et a souligné la nécessité de revoir la culture du risque dans les zones exposées aux intempéries.

Les ponts submersibles, présents depuis des générations, restent un sujet de débat quant à leur sécurité et à l’éducation sur les dangers encourus lors des crues. Les autorités restent vigilantes face aux risques météorologiques et appellent à la prudence dans les régions touchées par les intempéries.

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Mort de Thomas à Crépol: 11 nouvelles interpellations dans la Drôme

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Mort de Thomas à Crépol: 11 nouvelles interpellations dans la Drôme

La garde à vue prolongée pour les suspects, le quartier de la Monnaie au centre de l’opération.

Onze personnes ont été arrêtées par les gendarmes dans le cadre de l’affaire Thomas à Crépol, où un lycéen de 16 ans a été poignardé lors d’une fête de village dans la Drôme. Ces interpellations font suite à une enquête ouverte pour « homicide et tentatives d’homicides en bande organisée ». Les suspects pourront rester en garde à vue jusqu’à 96 heures.

Les nouvelles arrestations ont eu lieu dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, d’où proviennent certains des suspects déjà mis en examen. Le jeune Thomas avait été mortellement poignardé lors d’un bal de village à Crépol dans la nuit du 17 au 18 novembre 2023. Neuf suspects, dont trois mineurs, avaient déjà été mis en examen dans cette affaire.

L’enquête, qui cherche à élucider les circonstances exactes du décès de l’adolescent, a révélé que le coup de couteau fatal avait été porté à l’extérieur de la salle des fêtes de Crépol lors d’une altercation survenue pendant le « bal de l’hiver » du village. Certains témoins ont rapporté des propos hostiles « aux blancs » lors de la soirée.

Cette affaire a suscité une vive émotion dans la région, ainsi que des réactions politiques. L’ultradroite a tenté d’instrumentaliser l’événement pour promouvoir son agenda, tandis que le gouvernement a appelé au calme. L’enquête a également mis en lumière des actions violentes de l’ultradroite, avec des condamnations prononcées à l’encontre de certains individus ayant participé à des manifestations.

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