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Du Haut-Rhin à l’Ardèche, les enquêteurs retracent l’itinéraire du tueur de DRH

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L’enquête sur le double homicide perpétré jeudi dans la Drôme et en Ardèche a fait le lien avec un autre meurtre et une agression survenus mardi contre des DRH dans le Haut-Rhin, une avancée qui permet de lever un coin du voile sur les motivations d’un suspect toujours muet en garde à vue.

« Fermée jusqu’à nouvel ordre » : l’agence Pôle Emploi de Valence, endeuillée jeudi, demeurait portes closes vendredi, comme toutes les autres en France. En fin de matinée, une vingtaine d’employés sont venus déposer des roses blanches devant les stores fermés.

La veille, Gabriel Fortin, ingénieur sans emploi de 45 ans, a froidement abattu une employée de l’agence dans la stupeur générale.

Même incompréhension vendredi à Guilherand-Granges (Ardèche), de l’autre côté du Rhône, où le même homme a poursuivi son parcours sanglant en tuant la DRH d’une entreprise dont il avait été licencié en 2010, avant d’être arrêté par la police alors qu’il tentait de fuir au volant de sa voiture.

Devant le portail de Faun, entreprise spécialisée dans la fabrication de véhicules de collecte de déchets, riverains et employés ont déposé également des bouquets de fleurs.

Parmi eux Isabelle Renaud, une retraitée de 61 ans. « On est un peu sous le choc, c’est une petite ville tranquille (…) c’est monstrueux », a confié cette adjointe au maire de la commune de 10.000 habitants.

« L’ambiance était encore lourde (vendredi) dans l’entreprise. Tout le monde est venu travailler mais les gens se posent des questions pour l’avenir », a confié de son côté Philippe Fayat, délégué syndical CFDT chez Faun.

« Mme C., je la voyais tous les mois en CSE, j’avais un lien avec elle, parfois dans le combat mais on avait un respect réciproque », a-t-il déclaré devant la presse, la voix tremblante.

Depuis le début de sa garde à vue, le suspect reste silencieux sur son itinéraire meurtrier. « Il est mutique, il ne parle pas du tout sur les faits, ne répond pas aux questions », a indiqué le procureur de la République à Valence, Alex Perrin, en précisant que sa garde à vue avait été prolongée jusqu’à samedi matin.

« Venu se faire justice »

Mais ces dernières 24 heures, les policiers ont franchi un grand pas, en confirmant le lien avec un meurtre et une agression dans le Haut-Rhin, selon une source proche de l’enquête.

Mardi, une autre DRH a en effet été tuée par balle sur le parking de son entreprise à Wolfgantzen (Haut-Rhin). Cet homicide a été suivi de l’agression d’un homme travaillant aussi dans les ressources humaines, attaqué chez lui à Wattwiller, dans le même département. Son agresseur, qui l’a raté, a fui dans une voiture de la même couleur – rouge – que celle utilisée par le suspect.

Le rapprochement se fonde également sur « les armes et les munitions » qui ont été expertisées, a précisé la même source, qui a évoqué d’éventuels liens avec les licenciements.

« On peut dire tout et n’importe quoi, mais c’est un ancien salarié qui est venu se faire justice », assure de son côté M. Fayet, de l’entreprise Faun.

Selon lui, le tireur avait fait l’objet en 2010 d’un « licenciement individuel ». « C’est (la victime) qui l’avait licencié. Ce n’était pas elle qui avait pris la décision mais elle était là quand il a quitté l’entreprise », selon le délégué syndical.

En outre, d’après le quotidien Dernières nouvelles d’Alsace, les deux victimes du Haut-Rhin ont travaillé pour la DRH d’une entreprise d’Eure-et-Loir au milieu des années 2000, dont Gabriel Fortin aurait aussi été licencié.

Les procureurs de Valence, Colmar et Mulhouse, saisis de ces dossiers, n’ont pas encore relié officiellement tous les faits. « Ce n’est pas improbable, des vérifications sont en cours », a cependant déclaré le premier, Alex Perrin.

Jeudi, la PJ de Nancy a effectué une perquisition, sur délégation de la PJ de Lyon, au domicile du tueur présumé, célibataire et sans enfant, selon la presse alsacienne. Elle n’a débouché sur aucune découverte significative, mais le suspect est détenteur de deux permis de détention d’armes de poing, selon une source judiciaire.

Or, deux armes ont été trouvées jeudi : « un pistolet 9mm utilisé dans l’agression de Pôle Emploi et une autre retrouvée sur les lieux de l’entreprise » ardéchoise, selon le procureur de Valence.

Vendredi, le Premier ministre Jean Castex et plusieurs membres du gouvernement présents au Comité interministériel de la ville à Grigny (Essonne) ont respecté une minute de silence en hommage aux victimes.

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Une femme poignardée à mort dans le Val-d’Oise : sa fille en garde à vue

**Titre :** Drame familial à Magny-en-Vexin : Une mère poignardée, sa fille suspecte

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Une femme poignardée à mort dans le Val-d’Oise : sa fille en garde à vue

Le corps sans vie d’une femme de 45 ans a été découvert vendredi matin dans son appartement de Magny-en-Vexin. Sa fille, connue pour des crises fréquentes, est actuellement en garde à vue.

Dans la paisible commune de Magny-en-Vexin, située dans le Val-d’Oise, une tragédie a bouleversé le quartier de la rue Molière ce vendredi matin. Les pompiers, intervenant initialement pour un feu de faible envergure, se sont retrouvés face à une scène bien plus dramatique. Le corps d’une femme, âgée d’une quarantaine d’années, a été découvert inanimé, portant des traces de coups de couteau.

Les investigations ont rapidement révélé que l’incendie n’était pas la cause directe du décès. Les blessures par arme blanche, distinctes de l’incendie, ont orienté les soupçons vers un acte criminel. Sur les lieux, la fille de la victime, une trentenaire, a été découverte dans la salle de bain, apparemment inconsciente des événements. Elle a été transportée à l’hôpital de Pontoise avant d’être placée en garde à vue.

Les relations tendues entre la mère et la fille étaient connues des voisins. Des épisodes de violence et de cris étaient monnaie courante, particulièrement la nuit précédant la découverte du corps. Un habitant a confié avoir entendu des bruits et des objets lancés par la fenêtre jusqu’aux petites heures du matin, une situation qui, selon lui, était devenue habituelle. « Si on avait su que cela finirait ainsi, peut-être que nous aurions réagi différemment », a-t-il ajouté, exprimant un sentiment de regret et d’impuissance.

L’enquête en cours cherche à éclaircir les circonstances exactes de cette tragédie familiale. Les enquêteurs n’excluent pas la piste d’un déséquilibre psychologique de la fille, évoqué par des voisins. « Sa mère était consciente de ses problèmes, mais c’était son unique enfant… Elle essayait de l’aider », a déclaré un autre voisin, visiblement ému par la situation.

Le quartier reste sous le choc, et les gendarmes continuent de recueillir des témoignages et des indices pour comprendre comment un différend familial a pu mener à un tel dénouement. Les voisins, autrefois habitués aux disputes, se trouvent maintenant confrontés à une réalité bien plus sombre, illustrant la fragilité des liens familiaux lorsqu’ils sont mis à l’épreuve par des troubles psychologiques.

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Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

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Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

Dans la matinée du 17 novembre, un drame s’est produit à Villeneuve-Saint-Georges où un homme de 30 ans a été tué par un policier, suite à une intervention pour un conflit de voisinage.

L’événement s’est déroulé tôt ce dimanche matin, lorsque les forces de l’ordre ont été appelées pour gérer une dispute entre voisins à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. À leur arrivée vers 6 heures du matin, les policiers ont été confrontés à un individu fortement alcoolisé, qui a brandi ce qui semblait être une arme de poing, en criant des mots qui ont immédiatement alerté les agents.

Selon les informations rapportées par plusieurs sources médiatiques, l’homme, âgé de 30 ans, aurait pointé cette arme, qui s’est révélée être une fausse, en direction des policiers tout en prononçant la phrase « Allahu akbar ». Face à ce qu’ils ont perçu comme une menace imminente, l’un des trois policiers présents a ouvert le feu, atteignant mortellement l’individu. Malgré une intervention rapide des secours, l’homme n’a pu être réanimé.

L’affaire a pris une tournure judiciaire avec l’ouverture d’une enquête confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette procédure est systématique lorsqu’un policier fait usage de son arme. Le policier en question a été soumis à des tests de dépistage d’alcool et de stupéfiants, qui se sont révélés négatifs. De plus, une caméra-piéton, équipement de plus en plus utilisé par les forces de l’ordre, a enregistré la scène et sera analysée dans le cadre de l’enquête.

L’homme abattu était déjà connu des services de police pour des faits d’apologie du terrorisme datant de 2019. Bien qu’originaire de Villeneuve-Saint-Georges, il ne résidait pas à l’adresse où l’incident s’est produit. Cet événement vient s’ajouter à une liste croissante d’incidents mortels impliquant la police en France, avec 38 personnes décédées suite à des actions policières en 2022, dont 22 par arme à feu, selon un rapport de l’IGPN.

Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur la gestion des interventions policières, l’usage de la force, et les moyens mis en œuvre pour éviter de telles situations. La communauté locale et les observateurs attendent désormais les conclusions de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce drame et évaluer la légitimité de l’action des forces de l’ordre.

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Faits-Divers: la mère soupçonnée du triple infanticide retrouvée morte en Suisse

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Faits-Divers: une mère soupçonnée d’avoir tué ses trois enfants, d'intenses recherches en cours

Le corps d’une femme, probablement celui de la mère recherchée après le meurtre de ses trois enfants, a été découvert dans sa voiture à Champéry, en Suisse. Ce drame familial secoue le village montagnard de Taninges et laisse la communauté dans l’effroi.

Mercredi, les autorités suisses ont découvert un corps dans la voiture d’une femme de 45 ans, suspectée d’avoir tué ses trois enfants la veille dans la commune de Taninges, en Haute-Savoie. Selon la police suisse, cette personne correspondrait bien à la mère activement recherchée depuis mardi, bien que des vérifications soient en cours pour confirmer son identité.

Retrouvée dans la commune suisse de Champéry, à environ 70 kilomètres de Taninges, la voiture avait été aperçue après que la disparition de cette femme, une institutrice en proie à des troubles dépressifs, a déclenché d’importantes recherches. Le procureur de Bonneville, Boris Duffau, a ordonné une autopsie pour élucider les causes de ce décès tandis que l’enquête se poursuit en France pour établir les circonstances exactes des meurtres.

Les trois enfants, deux garçons de 2 et 11 ans ainsi qu’une fille de 13 ans, ont été retrouvés morts dans le chalet familial. Les résultats préliminaires des autopsies confirment qu’ils ont succombé à des blessures infligées par arme blanche. La disparition de la mère avait entraîné la mobilisation de soixante membres des forces de l’ordre et d’un hélicoptère pour fouiller les reliefs montagneux environnants. Des plongeurs spécialisés avaient également été appelés pour inspecter les cours d’eau voisins.

À Taninges, village alpin de 3 500 habitants dans la vallée du Giffre, les homicides ont provoqué une onde de choc, et une cellule médico-psychologique a été mise en place pour soutenir les proches et la communauté. Le maire, Gilles Péguet, a décrit une famille jusque-là bien intégrée, vivant dans un hameau isolé aux abords du village, dans un environnement qu’il qualifie d’idyllique. Le voisinage, encore abasourdi, peine à saisir l’ampleur de cette tragédie. Une voisine, elle-même sous le choc, a évoqué le dynamisme des enfants dans ce hameau isolé, où ils égayaient les lieux par leur présence.

La mère des enfants, enseignante dans une école primaire voisine, suscite un profond émoi parmi les équipes éducatives et élèves. Le rectorat de l’académie de Grenoble a pris des mesures pour accompagner les établissements où elle a exercé, en déployant une cellule d’écoute pour offrir un soutien aux élèves et au personnel, tous bouleversés par cet événement tragique.

Ce drame laisse une famille et une communauté en deuil, plongeant le village de Taninges dans une profonde tristesse alors que les enquêtes française et suisse continuent d’établir les faits et d’apporter des réponses aux nombreuses questions soulevées.

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