Nous rejoindre sur les réseaux

France

« Différents » mais « complémentaires »: le Michelin sacre Arnaud Donckele et Dimitri Droisneau

Article

le

« differents »-mais-« complementaires »:-le-michelin-sacre-arnaud-donckele-et-dimitri-droisneau

Deux chefs, deux méthodes mais trois étoiles: les Français Arnaud Donckele et Dimitri Droisneau ont été distingués mardi par le guide Michelin dans une nouvelle sélection qui célèbre la vitalité et la résilience de la gastronomie tricolore, marquée par deux ans de crise sanitaire.

Tenant d’une gastronomie « plutôt décontractée » Arnaud Donckele, 44 ans, s’est formé à l’école de Gilles Goujon (L’Auberge du Vieux Puits) et Alain Ducasse (Plaza Athénée), où il a inventé son fameux bar cuit sur les écailles.

Déjà trois étoiles Michelin pour son restaurant à Saint-Tropez (sud-est de la France), son restaurant parisien, ouvert en septembre dernier et situé au coeur du grand magasin la Samaritaine, passe directement de zéro à trois étoiles.

« Quand je suis arrivé à Paris, c’était avec beaucoup d’humilité parce qu’il y a que les grands chefs à Paris. Je pensais pas qu’on y arriverait aussi rapidement », a-t-il déclaré, visiblement ému.

Il avait été distingué cuisinier de l’année 2020 par le guide Gault et Millau.

L’autre chef promu trois étoiles est Dimitri Droisneau qui officie à la villa Madie à Cassis (près de Marseille, dans le sud-est de la France). Moins connu qu’Arnaud Donckele, son restaurant face à la méditerranée fait la part belle à une cuisine aromatique avec des influences maritimes.

Peu de femmes

Deux chefs « différents » mais « complémentaires » a souligné le patron du guide rouge Gwendal Poullennec auprès, louant pour Arnaud Donckele « un maître qui a poussé le concept jusqu’à renverser le rapport entre les sauces et l’aliment » et une « cuisine poétique » pour Dimitri Droisneau.

S’il a également vanté une sélection de grande qualité, qui fait rayonner tout le territoire français -80% des étoiles du guide sont situées hors région parisienne-, il a toutefois déploré la faible présence de femmes cheffes à être promues (3 parmi les 49 nouveaux gradés).

Comme lors du millésime 2021, aucun chef détenteur de trois étoiles n’a été rétrogradé.

A noter que plusieurs chefs établis sont récompensés d’une étoile pour leurs nouveaux établissements: Hélène Darroze à Villa La Coste, Mauro Colagreco à Roquebrune-Cap-Martin, Anne-Sophie Pic à Megève ou Philippe Etchebest à Bordeaux.

Une façon pour le guide de saluer la résilience de ceux qui n’ont pas abandonné leur projet malgré deux ans de crise sanitaire.

Parmi les nouveaux venus, le très médiatique Jean Imbert, qui a pris les commandes des cuisines du palace parisien Plaza Athénée en septembre, succédant au chef le plus étoilé au monde Alain Ducasse. Une succession qui avait été critiquée, M. Imbert n’étant pas détenteur d’une étoile Michelin. C’est désormais chose faite.

Boom des étoiles vertes

Autre chef à être promu, le martiniquais Marcel Ravin, promu deux étoiles pour son restaurant à Monaco qui fait vivre la cuisine antillaise.

Du côté des étoiles vertes, M. Poullennec a salué l’arrivée de six nouveaux restaurants cette année, faisant de la France le premier pays en nombre d’établissements « éco-responsables ».

Pensée comme « un moment de retrouvailles pour l’ensemble de la profession », cette édition 2022 est aussi l’occasion pour le prestigieux guide de se renouveler après une année en demi-teinte où il avait été critiqué pour avoir maintenu sa sélection malgré le Covid-19 et la fermeture des restaurants.

Déjà en 2019 et 2020, le guide avait essuyé de nombreuses critiques après la rétrogradation de deux institutions, celle du chef Marc Veyrat et celle du restaurant Bocuse près de Lyon.

S’il ne nie pas que l’année a été rude pour la profession, le guide affirme que ses critères n’ont pas bougé et que les inspecteurs ont effectué autant de visites que d’habitude.

« Les critères restent les mêmes et la méthode aussi. Nous avons adapté notre planning (la sélection était initialement prévue en janvier, ndlr) mais nous sommes restés en totale conformité avec nos valeurs et notre méthode », a rappelé M. Poullennec.

L’an dernier, un seul chef, Alexandre Mazzia, avait été promu trois étoiles.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Culture

Les descendants de Gustave Eiffel s’opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

Article

le

Les descendants de Gustave Eiffel s'opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

Alors que la maire de Paris souhaite conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, les héritiers de Gustave Eiffel réaffirment leur désaccord. Ils proposent un transfert symbolique des anneaux à Los Angeles d’ici fin 2024.

L’installation des anneaux olympiques sur la tour Eiffel, symbole incontournable de Paris, suscite un vif débat entre la municipalité et les descendants de son créateur, Gustave Eiffel. L’Association des descendants de Gustave Eiffel (Adge) s’est à nouveau exprimée, dimanche, en réaffirmant sa ferme opposition à la volonté de la maire Anne Hidalgo de maintenir cette installation jusqu’en 2028, au-delà de l’échéance olympique parisienne de 2024.

Dans un communiqué, les descendants expriment leur satisfaction quant à la présence temporaire des anneaux durant les Jeux, mais insistent sur la nécessité de les retirer dès la fin de l’année olympique. En cause, une « altération substantielle » de l’esthétique et du symbole de la tour Eiffel, qu’ils jugent incompatible avec l’œuvre originelle de leur ancêtre. Selon eux, les anneaux, de par leur taille imposante et leurs couleurs vives, perturbent l’harmonie visuelle de ce monument iconique, modifiant ses formes épurées et symbolisant une rupture avec son histoire.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tensions avec la mairie, qui défend de son côté une démarche visant à prolonger l’esprit olympique à travers cette installation. Anne Hidalgo avait réitéré son souhait de voir les anneaux perdurer sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, insistant sur leur potentiel à renforcer le lien entre ces deux événements planétaires. Toutefois, ce projet a provoqué un tollé parmi les défenseurs du patrimoine parisien et les opposants politiques, arguant que la tour, patrimoine universel, ne doit pas devenir le support de symboles événementiels temporaires au-delà de son rôle dans les Jeux de Paris.

Les descendants d’Eiffel vont plus loin en suggérant une alternative à la prolongation des anneaux. Ils proposent que, tout comme la flamme olympique sera transmise à Los Angeles à la fin des Jeux de 2024, la Ville de Paris pourrait symboliquement transférer les anneaux à la cité californienne. Ce geste marquerait, selon eux, la clôture de l’année olympique et préserverait l’intégrité visuelle de la tour Eiffel tout en respectant la continuité symbolique des Jeux.

Soucieux de protéger l’héritage de Gustave Eiffel, les membres de l’Adge rappellent avoir consulté un cabinet juridique afin de défendre leur position. Pour eux, l’accrochage des anneaux ne relève pas seulement d’une question esthétique, mais touche également au symbole que représente la tour, monument synonyme de neutralité et de paix, dénué de toute association directe avec les Jeux olympiques au fil de son histoire.

Ce débat soulève des questions plus larges quant à l’utilisation des monuments historiques dans le cadre d’événements mondiaux. Si certains y voient une opportunité de rayonnement international, d’autres, comme les héritiers d’Eiffel, insistent sur la nécessité de préserver l’intégrité des œuvres architecturales majeures. Le dialogue entre la mairie de Paris et les représentants de Gustave Eiffel reste ouvert, dans l’espoir de trouver un compromis respectant à la fois l’esprit des Jeux et celui de la tour Eiffel, emblème éternel de la capitale française.

Lire Plus

France

Paris termine en beauté les Jeux paralympiques avec une soirée électro

Article

le

Paris termine en beauté les Jeux paralympiques avec une soirée électro

Dans une ambiance festive malgré la météo capricieuse, Paris a célébré la fin des Jeux paralympiques 2024 avec une cérémonie marquée par une grande fête musicale au Stade de France. La capitale française, qui a accueilli les athlètes du monde entier, a passé le flambeau à Los Angeles, prochain hôte des Jeux en 2028.

Ce dimanche soir, Paris a mis un point final à un été olympique exceptionnel en accueillant la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques dans un Stade de France vibrant aux sons de la musique électro. Dès 20h30, la fête a commencé, marquée par la symbolique extinction de la vasque olympique, qui a trôné pendant toute la durée des compétitions au cœur des Tuileries. Malheureusement, en raison des intempéries, l’ultime envol de la vasque au-dessus du bassin n’a pu avoir lieu. Toutefois, cela n’a pas gâché l’enthousiasme de la foule, bien décidée à profiter de cette soirée festive.

Transformé en gigantesque piste de danse, le Stade de France a réuni 24 figures emblématiques de la scène électro française, à l’instar de Jean-Michel Jarre, Kavinsky et Kungs, pour un spectacle d’une heure célébrant l’esprit de « Paris est une fête ». Devant 4 400 para-athlètes venus de toutes parts, la musique a résonné, apportant une touche finale aux exploits sportifs qui ont marqué cette quinzaine.

La délégation chinoise a une nouvelle fois confirmé sa domination, terminant en tête du tableau des médailles avec 94 titres, poursuivant ainsi sa série ininterrompue de victoires. Derrière elle, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont également brillé. Côté français, l’objectif ambitieux de se hisser dans le top 8 a été atteint avec 19 médailles d’or sur un total de 75. Aurélie Aubert, championne de Boccia, et Tanguy De La Forest, en para-tir sportif, ont eu l’honneur de porter fièrement le drapeau tricolore pour cette dernière parade.

La fin des festivités ne signifie pas pour autant la fin des enjeux. Michael Jeremiasz, chef de mission de la délégation française, a salué l’ampleur des Jeux de Paris, qualifiés de « plus grands Jeux paralympiques de l’histoire ». Avec la participation record de 168 nations et une couverture télévisuelle assurée par 165 chaînes, l’édition 2024 s’inscrit comme un jalon important dans l’histoire des paralympiques. Mais au-delà de l’aspect sportif, les attentes sont fortes concernant l’héritage que ces Jeux laisseront en termes de droits et de visibilité pour les personnes en situation de handicap.

Michael Jeremiasz a souligné que ces Jeux ne devaient pas rester une « parenthèse enchantée ». Le défi est désormais de maintenir cette dynamique pour encourager des avancées concrètes, notamment en matière d’accès à l’emploi et de citoyenneté pour les personnes handicapées. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a réaffirmé la nécessité de rendre le métro parisien accessible à tous, un chantier colossal qui doit encore surmonter de nombreux obstacles.

Alors que les regards se tournent vers Los Angeles 2028, la flamme olympique s’éteint sur Paris, laissant derrière elle l’espoir que les progrès amorcés ne faibliront pas, et que la capitale continuera de se transformer pour être toujours plus inclusive.

Lire Plus

France

TV : Hanouna accuse l’Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

Article

le

TV : Hanouna accuse l'Arcom de harcèlement et envisage de saisir la justice

Lors de la rentrée télévisée de « Touche pas à mon poste » (TPMP), l’animateur Cyril Hanouna a ouvertement critiqué l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, l’accusant de harcèlement. Cette sortie intervient six mois avant le retrait prévu de la chaîne C8 de la TNT, une décision controversée qui met en lumière les tensions croissantes entre la chaîne et le régulateur.

Lors de cette première émission de la saison, Hanouna, âgé de 49 ans, a exprimé sa colère contre la décision de l’Arcom, qui a annoncé que C8 ne serait pas reconduite sur la TNT après le 28 février 2024. Il a affirmé que la chaîne compte faire appel pour renverser cette décision, bien que la notification officielle n’ait pas encore été envoyée au groupe Canal+, propriétaire de C8.

Dans une séquence parodique, Hanouna a chanté en référence à l’Arcom, déclarant que sans ce régulateur, « plus de problème ». Cependant, il n’a pas précisé les alternatives envisagées par la chaîne après le départ de la TNT.

C8, qui appartient au groupe Canal+, fait face à une situation délicate. En huit ans, la chaîne a accumulé 7,6 millions d’euros d’amendes en raison des dérapages de son animateur vedette, ce qui a contribué à la décision de l’Arcom de ne pas renouveler sa fréquence. Néanmoins, Canal+ conserve d’autres chaînes sur la TNT, notamment Canal+, CNews, et CStar.

Cyril Hanouna, vêtu comme Céline Dion, a ensuite enchaîné avec une interprétation parodique de « L’Hymne à l’amour », avant de rejoindre le plateau en moto, marquant le ton souvent provocateur de l’émission. Il a profité de l’occasion pour dénoncer ce qu’il considère comme une atteinte à la liberté d’expression, affirmant que la suppression de C8 est une décision prise uniquement en raison de son animosité avec l’Arcom.

Dans un ton plus grave, il a annoncé son intention de saisir la justice pour harcèlement, affirmant que l’Arcom le cible personnellement, ce qui engendre des messages de haine sur les réseaux sociaux. Hanouna a également exprimé son inquiétude pour les 400 employés de C8 et de sa société de production H2O, qui pourraient perdre leur emploi si la chaîne venait à disparaître de la TNT.

Enfin, Hanouna a reconnu certains de ses excès en direct, tout en défendant les contributions positives de son émission. La décision de l’Arcom et son impact potentiel sur C8 soulèvent des questions sur la liberté d’expression et la responsabilité des médias dans le paysage audiovisuel français.

Lire Plus

Les + Lus