Économie
Des cargos écolos ? La révolution d’une startup pour piéger le CO2 en mer
Une entreprise britannique propose une solution inédite : transformer les émissions des navires en calcaire. Un projet prometteur pour décarboner le transport maritime.
Dans un atelier londonien, une jeune équipe travaille sur une innovation qui pourrait bouleverser l’industrie maritime. Leur idée ? Capturer le dioxyde de carbone rejeté par les cargos directement à bord, avant de le solidifier sous forme de pierres calcaires. Une approche audacieuse, qui a déjà séduit les investisseurs et pourrait bien valoir à ses fondatrices une distinction européenne.
Le procédé repose sur un système modulaire capable de traiter les gaz d’échappement des moteurs. Après combustion du fioul, les fumées sont dirigées vers des conteneurs remplis de granulés de chaux, une matière peu coûteuse et largement disponible. Ces particules agissent comme une éponge, absorbant le CO2 pour le transformer en carbonate de calcium – la base du calcaire. Une réaction chimique simple, mais qui demande une optimisation minutieuse pour être efficace à grande échelle.
Si les technologies de capture du carbone existent déjà à terre, leur adaptation en milieu marin représente un défi technique majeur. Les contraintes de sécurité, l’espace limité et la nécessité de ne pas alourdir la consommation énergétique du navire compliquent la tâche. Pourtant, lors d’un premier essai en conditions réelles, le dispositif a permis de récupérer près de 80 % des émissions, un résultat encourageant.
L’urgence climatique et les nouvelles réglementations internationales jouent en faveur de cette innovation. Dès 2028, les armateurs devront payer une taxe sur leurs émissions excédentaires, ce qui rend les solutions de décarbonation économiquement attractives. La startup mise sur un tarif compétitif pour convaincre les compagnies maritimes, tout en explorant des débouchés pour le calcaire produit, comme la revente à des fabricants de carburants synthétiques.
Porté par deux entrepreneuses passionnées, ce projet illustre la créativité dont a besoin la transition écologique. Leur système, encore en développement, pourrait bien devenir un standard dans un secteur sous pression pour réduire son empreinte carbone. La reconnaissance par un prix européen serait une étape symbolique, mais surtout un signal fort pour accélérer son déploiement.
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