Nous rejoindre sur les réseaux

News

CV bidon : 55% des Français avouent avoir menti pour décrocher un job

Article

le

La tentation de l’embellissement professionnel gagne du terrain, malgré les risques juridiques encourus.

Une pratique inquiétante se répand dans le monde du travail : de nombreux candidats n’hésitent plus à falsifier leur parcours professionnel pour séduire les employeurs. Selon une récente enquête, plus de la moitié des Français reconnaissent avoir modifié ou inventé des éléments sur leur curriculum vitae. Expériences fantômes, diplômes inexistants ou responsabilités gonflées… les techniques varient, mais l’objectif reste le même : franchir le filtre des recrutements.

Certains justifient ces mensonges par la rigidité du marché de l’emploi. « Sans le bon diplôme ou la bonne case cochée, votre dossier finit directement à la poubelle », confie un salarié sous couvert d’anonymat, admettant avoir été embauché grâce à une qualification qu’il ne possédait pas. Pour ces candidats, la fin justifie les moyens : sans ces ajustements, les portes des entretiens resteraient closes.

Pourtant, les conséquences peuvent être lourdes. La production d’un faux diplôme constitue un délit passible de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende, sans compter un licenciement immédiat pour faute grave. Les recruteurs, quant à eux, se heurtent à des limites légales pour vérifier les informations : ils ne peuvent exiger que les attestations originales et doivent obtenir l’accord écrit du candidat avant de contacter un ancien employeur. Un système qui laisse malgré tout des failles exploitables par les moins scrupuleux.

Entre précarité professionnelle et tentation de tricher, le phénomène interroge sur les pressions subies par les demandeurs d’emploi… et les limites éthiques à ne pas franchir.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus