Nous rejoindre sur les réseaux

Politique

Crise sanitaire : un non-lieu envisagé pour Philippe, Buzyn et Véran

Article

le

Trois anciens ministres échappent à des poursuites pénales concernant leur gestion de la première vague épidémique, selon les réquisitions du parquet.

La justice pourrait clore sans suite l’enquête visant d’anciens membres de l’exécutif pour leur rôle dans la gestion initiale de la pandémie de Covid-19. Le ministère public a demandé un non-lieu pour Édouard Philippe, alors Premier ministre, ainsi que pour Agnès Buzyn et Olivier Véran, successivement ministres de la Santé durant cette période. Les magistrats estiment que les éléments recueillis ne permettent pas de retenir les accusations de mise en danger d’autrui ou de carence dans la lutte contre l’épidémie.

Concernant Agnès Buzyn, le parquet a souligné que son départ du gouvernement en février 2020 était antérieur à l’identification officielle des premiers décès liés au virus sur le territoire français. Cette temporalité écarte, selon les enquêteurs, toute responsabilité pénale pour la période critique. Quant à Édouard Philippe et Olivier Véran, les investigations ont mis en lumière une multiplicité d’actions engagées pour contrer la propagation du virus, ce qui invaliderait l’hypothèse d’une négligence délibérée.

Cette procédure, ouverte en 2020 devant la Cour de justice de la République – instance compétente pour juger les membres du gouvernement –, faisait suite à des plaintes déposées par des professionnels de santé et des associations. Ces derniers dénonçaient notamment les pénuries de masques et d’équipements de protection au plus fort de la crise. La décision finale revient désormais aux juges d’instruction, qui devront statuer sur ces réquisitions de classement.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus