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Covid-19: Flambée aux Etats-Unis, la reine Elizabeth pourrait se faire vacciner

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La reine Elizabeth II parle à l'ambassadeur de Hongrie par lien vidéo depuis le château de Windsor sur une photo fournie par Buckingham Palace le 4 décembre 2020 / ©AFPLes Etats-Unis ont enregistré un nombre record de contaminations au Covid 19 pour le troisième jour consécutif, signe que l’épidémie reste vive en attendant les vaccins dont la reine Elizabeth II d’Angleterre pourrait être parmi les premiers bénéficiaires.

Le pays le plus endeuillé par l’épidémie a enregistré près de 230.000 nouveaux cas de contaminations et 2.527 morts liés au Covid pour la seule journée de samedi, selon les chiffres de l’université Johns Hopkins.

Depuis deux semaines, le nombre quotidien de décès aux Etats-Unis est régulièrement supérieur à 2.000, comme c’était le cas au printemps, lors du pic de la première vague de la pandémie, qui a causé plus de 280.000 morts dans le pays.

Cette flambée était anticipée par les autorités sanitaires en conséquence des fêtes de Thanksgiving marquées fin novembre par les déplacements de millions d’Américains à travers le pays.

Dans le petit hôpital United Memorial au Texas, le Dr Joseph Varon travaille sans congé depuis plus de 260 jours. Il ne dort qu’une à deux heures par nuit. « Ne me demandez pas comment je fais ça », confie le médecin qui a aussi gagné 15 kilos. « Je mange tout ce qu’ils apportent, parce que vous ne savez pas quand vous pourrez remanger de nouveau », explique-t-il en montrant une boîte de donuts.

Le nouveau coronavirus a tué plus de 1,5 million de personnes et en a infecté près de 66,5 millions à travers le monde depuis son apparition en Chine il y a juste un an, selon les statistiques officielles compilées par l’AFP.

Mais la lumière semble au bout du tunnel avec le lancement de campagnes de vaccinations, qui ont commencé samedi en Russie et devraient s’ouvrir la semaine prochaine en Grande-Bretagne.

Selon des journaux britanniques, la reine Elizabeth II d’Angleterre recevra dans les prochaines semaines le vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19.

Agée de 94 ans, la souveraine, ainsi que son mari le prince Philip, 99 ans, devraient être parmi les premiers à être vaccinés, selon le Sunday Times et le Mail on Sunday. Ils le seront en raison de leur âge et non en vertu d’un traitement préférentiel, selon Mail on Sunday.

Membres les plus âgés de la famille royale, ils rendront publique cette vaccination afin « d’encourager le plus grand nombre à se faire vacciner », selon ce journal. Dans certains pays, une partie de la population reste méfiante face à l’inoculation de vaccins conçus en un temps record.

Joint par l’AFP, le palais de Buckhingham s’est refusé à tout commentaire, un porte-parole soulignant le caractère « personnel » des décisions médicales.

La Grande-Bretagne a été le premier pays à donner son feu vert au vaccin anti-coronavirus des laboratoires Pfizer et BioNTech. Elle a commandé 40 millions de doses au total et devrait recevoir une première livraison de 800.000 doses pour commencer la semaine prochaine les vaccinations.

Les résidents des maisons de retraite et leurs personnels seront vaccinés en priorité, suivis des plus de 80 ans, et du personnel soignant en première ligne dans la lutte contre l’épidémie.

Samedi c’est le vaccin russe qui a été inoculé à Moscou aux travailleurs sociaux, aux personnels médicaux et aux enseignants dans soixante-dix centres de vaccination ouverts dans la capitale.

La Belgique, la France et l’Espagne prévoient des campagnes de vaccinations en janvier, en se concentrant d’abord sur les plus vulnérables.

Trouver le premier le Graal qui sauvera l’humanité de la pandémie est devenu une compétition planétaire: 51 candidats vaccins sont actuellement testés sur des humains, treize étant en dernière phase d’essais, selon l’OMS.

Depuis le 24 novembre, plus de 10.000 nouveaux morts sont enregistrés chaque jour sur la planète, un niveau jamais atteint auparavant.

La Corée du Sud a relevé dimanche son alerte sanitaire à Séoul et dans la région au deuxième niveau le plus élevé, en raison d’une reprise de l’épidémie: avec 631 nouveaux cas dimanche, il s’agit du chiffre quotidien le plus élevé en neuf mois, alors qu’une stratégie agressive de tests et de traçage avait permis de contenir l’épidémie.

Au Portugal, la deuxième vague de Covid-19 a commencé à refluer, mais les autorités ont décidé de maintenir les restrictions sanitaires en vigueur, afin de pouvoir les alléger pendant les fêtes de fin d’année. A Noël comme pour le Nouvel An, les horaires du couvre-feu seront réduits et les restaurants pourront fermer plus tard.

En Italie, les restrictions anti-Covid ont été assouplies dimanche dans plusieurs régions comme la Toscane (centre) ou la Campanie (sud), grâce notamment à l’allègement de la pression sur les hôpitaux et à la stabilisation de la courbe des contagions.

Les mesures anti-Covid transforment les coutumes et traditions de Noël. A Bethléem, où les chrétiens situent la naissance de Jésus, l’arbre de Noël a été exceptionnellement illuminé samedi soir sans public au lieu de la foule habituelle. En raison du couvre-feu imposé pour stopper l’épidémie, c’est le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh qui a illuminé le sapin depuis son bureau à Ramallah.

Et à Prague, Saint Nicolas en costume d’évêque a respecté les mesures barrières en distribuant des cadeaux avec une perche aux enfants passant en voiture au milieu de saltimbanques. Au moment où festivités et spectacles sont annulés à travers la planète pour cause de coronavirus, la compagnie de cirque Cirk La Putyka a innové pour maintenir cette tradition de Noël datant du Moyen Age et vivace dans une grande partie de l’Europe.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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