Nous rejoindre sur les réseaux

Planète

Climat : la moitié de la planète a subi un mois de canicule supplémentaire en un an

Article

le

Une étude révèle l’impact massif du réchauffement climatique sur les populations, avec des vagues de chaleur plus longues et plus intenses.

Près de quatre milliards d’individus ont enduré au moins trente jours de températures anormalement élevées au cours des douze derniers mois, directement liés aux émissions de gaz à effet de serre. Ces conclusions accablantes mettent en lumière l’aggravation des conditions climatiques à l’échelle mondiale, avec des répercussions sanitaires et sociales encore sous-estimées, notamment dans les pays les moins développés.

L’analyse repose sur une comparaison entre les données réelles et un scénario théorique excluant l’influence humaine sur le climat. Les chercheurs ont identifié 67 épisodes de chaleur extrême sur la planète, tous amplifiés par le réchauffement. Certaines régions, comme les Caraïbes, ont connu près de six mois supplémentaires de canicule par rapport à une situation sans changement climatique.

Les températures moyennes continuent de battre des records, dépassant désormais de 1,3 °C les niveaux préindustriels. En 2024, le seuil critique de 1,5 °C, fixé par l’accord de Paris, a même été franchi. Pourtant, les conséquences sanitaires restent mal documentées, en particulier dans les zones les plus vulnérables. Alors que l’Europe a recensé des dizaines de milliers de décès liés à la chaleur, les statistiques manquent cruellement ailleurs, masquant l’ampleur réelle de la crise.

Cette étude souligne l’urgence d’agir face à une menace qui s’intensifie avec chaque nouvelle émission de CO₂. Les vagues de chaleur, désormais plus fréquentes et plus longues, frappent sans distinction, rappelant que le dérèglement climatique n’épargne personne.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus