Nous rejoindre sur les réseaux

News

Chikungunya : une propagation alarmante et précoce en France métropolitaine

Article

le

Le virus transmis par le moustique tigre atteint des niveaux inédits pour la saison, avec huit contaminations locales confirmées dans le Sud du pays.

La France métropolitaine fait face à une circulation inhabituellement précoce du chikungunya, avec huit cas autochtones recensés à ce jour. Ces infections, survenues entre fin mai et mi-juin, constituent un record en termes de rapidité et de nombre pour cette période de l’année. Les autorités sanitaires établissent un lien direct avec l’épidémie qui sévit à La Réunion, où près de 200 000 personnes ont été touchées depuis le début de l’année.

Les cas identifiés se concentrent dans plusieurs départements du Sud, notamment l’Hérault, le Var, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Gard et la Corse. La présence de ces contaminations locales confirme que le virus, transmis par le moustique tigre, circule activement sur le territoire. Santé publique France souligne que cette situation est sans précédent, tant par son ampleur que par sa précocité.

L’agence a également établi un lien entre certains cas métropolitains et l’épidémie réunionnaise. Des voyageurs en provenance de l’île, porteurs du virus, auraient favorisé sa propagation en métropole. Bien qu’il ne s’agisse pas encore d’une épidémie généralisée, cette dynamique inquiète les experts, d’autant plus que les températures estivales favorisent la prolifération du moustique tigre.

Par ailleurs, Mayotte connaît également une flambée de chikungunya, bien que son étendue exacte reste difficile à évaluer en raison d’une sous-déclaration probable. À La Réunion, l’épidémie commence à refluer avec l’arrivée de l’hiver austral, mais la vigilance reste de mise en métropole, où les conditions climatiques pourraient amplifier le phénomène dans les semaines à venir.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus