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Chikungunya : un deuxième cas autochtone confirmé en France métropolitaine

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Le virus transmis par le moustique tigre refait surface dans l’Hérault, après un premier signalement dans le Var la semaine dernière.

Un nouveau cas de chikungunya contracté localement a été identifié dans l’Hérault, confirmant la présence active du virus en métropole. Ce deuxième cas autochtone depuis le début de l’année intervient quelques jours après la détection d’une première infection dans le Var. Les autorités sanitaires ont immédiatement mis en place des mesures préventives autour de la commune de Prades-le-Lez, où la contamination aurait eu lieu.

L’Agence régionale de santé d’Occitanie rassure sur l’état du patient, jugé non alarmant, mais appelle à la vigilance. Les personnes ayant séjourné dans la zone concernée et présentant des symptômes évocateurs – fièvre soudaine, douleurs articulaires intenses ou éruptions cutanées – sont invitées à consulter sans tarder. Depuis mai, la région a déjà recensé près d’une centaine de cas importés, principalement de dengue et de chikungunya, soulignant l’importance de la surveillance épidémiologique.

En métropole, les cas autochtones restent rares mais préoccupants, avec seulement une trentaine de signalements depuis 2010. Le réchauffement climatique et l’expansion du moustique tigre, vecteur du virus, augmentent cependant les risques de transmission locale. Si l’épidémie décline à La Réunion après avoir touché près de 200 000 personnes, elle persiste à Mayotte, rappelant la nécessité de renforcer les dispositifs de prévention. Les autorités sanitaires suivent de près l’évolution de la situation, alors que les températures estivales favorisent la prolifération des moustiques.

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