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Politique

Bruno Retailleau prône l’union sacrée des Républicains pour conquérir les mairies en 2026

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Le nouveau président de LR enterre la hache de guerre avec Laurent Wauquiez et fixe les élections municipales comme objectif prioritaire, tout en reportant les débats sur 2027.

Bruno Retailleau a officiellement lancé son mandat à la tête des Républicains en appelant à la cohésion du parti, mettant fin publiquement aux clivages qui ont marqué la campagne interne face à Laurent Wauquiez. Lors de ses premières prises de parole devant les groupes parlementaires LR, le ministre de l’Intérieur a été accueilli par des ovations, signe d’une volonté affichée de rassembler les troupes en vue des prochaines échéances électorales.

La priorité absolue reste les municipales de 2026, où la droite espère reprendre des villes tenues par la gauche. Pour y parvenir, Retailleau insiste sur la nécessité d’éviter les divisions internes, un mal récurrent au sein du parti depuis des années. Laurent Wauquiez, président du groupe LR à l’Assemblée, a d’ailleurs reçu le soutien unanime des députés lors d’une réunion marquée par des applaudissements, scellant symboliquement cette trêve.

Si les tensions de la campagne semblent apaisées, certaines questions restent en suspens, notamment la place que occupera Wauquiez dans la nouvelle direction. Retailleau a toutefois minimisé leurs divergences, affirmant que leurs positions étaient finalement très proches. Un cadre du parti confirme cette ligne : « Les désaccords de campagne ne doivent pas empêcher une réconciliation. »

Sur le plan stratégique, le nouveau président a réuni son conseil pour définir les premières orientations, avec un mot d’ordre : structurer rapidement les forces en vue des municipales. Son entourage souligne l’importance de ces élections pour consolider la crédibilité de LR avant d’envisager la présidentielle. Un sujet que Retailleau évite soigneusement pour ne pas raviver les rivalités, alors que ses soutiens affichent déjà des positions divergentes.

Parmi ses premiers gestes forts, le choix de Michel Barnier pour présider le conseil national du parti, une instance clé qui rassemble les fédérations locales. Une manière d’associer les militants tout en intégrant une figure susceptible de peser dans la future course à l’Élysée. Retailleau a également rendu hommage à Nicolas Sarkozy, soulignant son expérience unique au sein de la droite, lors d’un déplacement commun en hommage à une policière décédée en service.

Si l’unité est désormais le maître-mot, les défis à venir – municipales d’abord, présidentielle ensuite – révèleront la solidité de cette nouvelle ère.

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