Sports
Bleus: cap vers l’Euro, avec des certitudes dans le rétro
L’équipe de France peut aborder sereinement sa préparation de l’Euro (11 juin-11 juillet), satisfaite de son automne marqué par les innovations tactiques et l’intégration de quelques jeunes pousses, venues bousculer une équipe-type de plus en plus claire dans l’esprit du sélectionneur Didier Deschamps.
. Quatre mois pour peaufiner
S’ils ne sont pas à l’abri de nouvelles indisponibilités, dans ce calendrier surchargé qui met les organismes des joueurs à rude épreuve, Deschamps et son staff ont acquis des certitudes en vue du prochain rassemblement de mars, consacré aux qualifications du Mondial-2022.
Les Bleus restent en effet sur deux sorties réussies, samedi au Portugal (1-0) pour valider la qualification pour le Final 4 de la Ligue des nations, et mardi contre la Suède (4-2), avec une équipe de titulaires alignée pour soigner la dernière « impression » de l’année 2020.
« J’aurai toujours des choix difficiles à faire » et les derniers rassemblements « laissent à beaucoup de joueurs l’occasion d’espérer », a constaté le Basque mardi soir, reconnaissant qu’une « grande partie » de sa liste de mars, jamais très différente de celle qui préparera l’Euro deux mois plus tard, était déjà claire dans son esprit.
« On a eu un peu plus de réponses », a glissé l’ancien entraîneur de Monaco, devenu ce mois-ci le sélectionneur à la plus grande longévité en Bleu, doublant Michel Hidalgo avec huit ans et plus de trois mois en poste.
. Les yo-yos de l’automne
Cet automne pour Deschamps, longévité n’a pas signifié conservatisme. Le patron des Bleus a jugé que « c’était le moment » pour « élargir sa palette » tactique, en osant différents systèmes de jeu (un par rassemblement) et en intégrant plusieurs nouveaux joueurs.
Dans le sens des départs, il y a principalement eu Blaise Matuidi, exilé à l’Inter Miami. Dans celui des retours, on a revu Anthony Martial et Adrien Rabiot, absents de longue date. Et dans celui des arrivées, quelques noms se sont ajoutés à un groupe France parfois élargi (Eduardo Camavinga, Houssem Aouar, Dayot Upamecano, Marcus Thuram, voire Ruben Aguilar).
Cette rotation, effectuée « à l’encontre de la compétitivité » de l’aveu même de Deschamps, a globalement fonctionné, entre victoires poussives (1-0 en Suède en septembre), larges succès (7-1 en amical contre l’Ukraine en octobre), et défaite en forme de « bonne gifle » contre la Finlande début novembre en amical (2-0).
« Il peut y avoir un petit trou, un petit coup de moins bien mais je ne remets pas tout en cause », relativise le sélectionneur. « Il faut apprécier ce qu’on a été capable de faire sur trois mois, huit matches, avec des systèmes différents, des joueurs différents. »
. Un « onze » qui se dessine
Malgré ces changements, un schéma-type se dessine pour l’Euro: la victoire au Portugal, futur adversaire en juin des Bleus, a consacré le 4-4-2, le « plus rationnel », structuré autour de cadres attendus cet été.
Les champions du monde ont confirmé qu’il restaient indiscutables, à l’image d’un Paul Pogba retrouvé. Rabiot et Presnel Kimpembe se sont eux posés comme remplaçants naturels aux deux partants du « onze » du Mondial, Matuidi et Samuel Umtiti.
En attaque, la concurrence est même renforcée, car en l’absence de Kylian Mbappé, blessé, Kingsley Coman sur l’aile droite et Anthony Martial en pointe ont offert de bonnes alternatives, même si Olivier Giroud, auteur d’un doublé mardi, ne sera jamais très loin du onze de départ.
« Il y a un noyau dur, les cadres ont un rôle important. Quand ils sont là, c’est un peu comme une famille », a confirmé Deschamps.
. Des trouble-fêtes
Les places seront donc très chères, mais plusieurs « challengers » on tiré leur épingle du jeu. Deschamps a répété cet automne combien les premières sélections peuvent être chargées émotionnellement. Mais à ce jeu-là, deux néophytes ont été gâtés et peuvent viser un bel avenir: Marcus Thuram et Eduardo Camavinga.
Le premier, 23 ans, était sans doute le moins attendu, surtout vu la concurrence à son poste d’ailier. Mais il est « imperméable » à la pression: « Plus les matches sont de haut niveau plus il les aime », s’est satisfait Deschamps, l’utilisant à tous les matches en novembre.
Quant à Camavinga, blessé en novembre, il a échappé à la déroute finlandaise et reste donc sur de très belles impressions… A 18 ans, le Rennais peut espérer.
Sports
JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue
La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.
Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.
Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.
La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.
Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.
La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.
France
Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo
Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.
Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.
La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.
Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.
Madame Hidalgo n’est pas là, ne participe pas aux réunions de travail mais a un avis pour les autres.
Quel sens du sérieux et du respect pour nos agents publics et pour les Parisiens ! https://t.co/LinbGJ0FZM— Clement Beaune (@CBeaune) November 23, 2023
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.
#JeuxOlympiques&Paralympiques: Nous serons prêts avec @ratp @SNCFVoyageurs & @optile_idf. Je remercie tous leurs agents de leur mobilisation depuis des mois pour être à la hauteur! C’est un immense travail collectif qui ne devrait pas être dénigré par une maire absente @CBeaune https://t.co/sOU4HZLW5C
— Valérie Pécresse (@vpecresse) November 23, 2023
Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.
Sports
Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce
Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.
En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.
La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.
Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.
Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.
Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.
Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.
Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.
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