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Aya Nakamura ciblée par des militants identitaires : la justice réclame des peines exemplaires
La chanteuse, visée par une campagne raciste après son passage aux JO de Paris, a été défendue par le parquet qui dénonce des propos haineux.
Le tribunal correctionnel de Paris a entendu les réquisitions contre treize individus liés à la mouvance identitaire, accusés d’avoir mené une campagne hostile à la participation d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Les peines requises varient de quatre mois avec sursis à quatre mois ferme, la procureure insistant sur le caractère discriminatoire et raciste des faits reprochés.
Parmi les prévenus, seule une poignée était présente à l’audience, dont une ancienne collaboratrice d’élus du Rassemblement national. Les absences ont été justifiées par leurs avocats comme une crainte de représailles. La magistrate a souligné l’intention claire de ces militants : empêcher une artiste française, en raison de ses origines maliennes, de représenter son pays lors d’un événement mondial. Les messages diffusés, notamment via une banderole déployée sur l’île Saint-Louis, reprenaient des références ouvertement xénophobes, associant la chanteuse à des stéréotypes dégradants.
Les prévenus présents ont refusé de s’exprimer, préférant lire une déclaration évoquant la « liberté d’expression » et dénonçant une prétendue « dissolution de la culture française ». Leurs défenseurs ont plaidé la relaxe, tandis que le parquet a exigé des sanctions fermes, rappelant l’ampleur de la viralité des publications incriminées, vues plus de 4,5 millions de fois.
Ce groupe, issu de la mouvance identitaire, est connu pour ses actions provocatrices et sa promotion de théories complotistes. Avant de s’en prendre à Aya Nakamura, ils avaient notamment organisé des rassemblements polémiques, comme celui en hommage à un adolescent tué dans la Drôme. Leur cible, cette fois, était une artiste adulée internationalement, dont la performance aux JO avait marqué les esprits.
La plainte de la chanteuse, soutenue par des associations antiracistes, a conduit à cette procédure judiciaire, symbole d’un combat contre les discours de haine. Le verdict, attendu prochainement, pourrait envoyer un signal fort contre l’impunité des propos racistes en ligne.
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