Économie
ArcelorMittal en crise : colère et mobilisation massive à Dunkerque
La sidérurgie française sous tension : des centaines de salariés et élus défilent contre les suppressions d’emplois, exigeant des mesures urgentes.
Un important rassemblement a eu lieu ce jeudi à Dunkerque, organisé par la CGT, pour dénoncer les près de 600 postes menacés sur les sites d’ArcelorMittal dans le Nord et l’Est de la France. Les manifestants, brandissant des banderoles appelant à la nationalisation de l’entreprise et à la confiscation des dividendes, ont exprimé leur inquiétude face à l’avenir incertain de l’industrie sidérurgique locale.
Parmi eux, un technicien de maintenance, âgé de 48 ans, a témoigné du déclin progressif des installations, déplorant le manque d’investissements et la dégradation des conditions de travail. « Notre usine s’effondre littéralement, a-t-il affirmé. On dirait qu’on nous pousse vers la fermeture. »
Plusieurs figures politiques, dont des représentants du Parti socialiste, des Écologistes et de la gauche radicale, ont rejoint la mobilisation. Dans une déclaration commune, ils ont fustigé la décision d’ArcelorMittal, alors que l’entreprise reste bénéficiaire et a bénéficié de subventions publiques. Ils réclament une intervention de l’État, incluant une possible nationalisation temporaire, ainsi que la relance du projet de décarbonation des usines et des protections douanières contre l’acier chinois.
Le groupe sidérurgique, propriété de l’industriel indien Lakshmi Mittal, a justifié ces réductions d’effectifs par des impératifs de compétitivité en Europe. Fin 2024, il avait déjà gelé un investissement majeur de 1,8 milliard d’euros dans la modernisation de ses installations à Dunkerque, invoquant des déséquilibres économiques.
Le plan de restructuration présenté fin avril touche principalement Dunkerque, avec près de 300 emplois supprimés, mais aussi plusieurs autres sites en France. Les syndicats dénoncent une stratégie de délocalisation des fonctions support vers l’Inde, ainsi qu’une mise à mal des savoir-faire industriels français. La tension reste vive, alors que les salariés exigent le maintien de tous les emplois et une réelle politique industrielle pour sauver la filière.
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète – Commeinhes choisit Hervé Marquès : la ville sous le choc, la démocratie en apnée
-
Balaruc-le-VieuxEn Ligne 2 semaines
Sète Agglopôle – Le président déchu s’invite illégalement au bureau communautaire
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète – Sébastien Denaja, et si c’était son moment ?
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète – Laura Seguin, l’étoile montante de la gauche sétoise
-
SèteEn Ligne 1 semaine
Sète – Hervé Merz a annoncé sa démission aux élus de la majorité
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète – Blandine Authié humiliée et écartée par les machos
-
SèteEn Ligne 1 semaine
Sète – Un système mafieux qui se dévoile au grand jour ?
-
Balaruc-les-BainsEn Ligne 2 semaines
Balaruc-les-Bains – SUBLIO : Brigitte Lanet a voté l’achat, son fils détenait des parts