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Économie

Airbus résiste aux turbulences tarifaires tout en affichant une santé financière robuste

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Malgré les menaces douanières américaines, le géant aéronautique européen maintient ses objectifs pour 2025, soutenu par des résultats trimestriels solides.

Airbus démontre une résilience remarquable face aux incertitudes commerciales. Le constructeur a confirmé ses prévisions annuelles malgré la perspective de droits de douane imposés par les États-Unis, tout en enregistrant une nette amélioration de ses performances financières. Au premier trimestre, son bénéfice net a atteint 793 millions d’euros, en hausse de 33 % par rapport à l’année précédente, tandis que son chiffre d’affaires a progressé de 6 % pour s’établir à 13,5 milliards d’euros, dépassant les attentes du marché.

La direction du groupe reste prudente quant aux possibles répercussions des taxes américaines, dont l’ampleur et la durée restent floues. Airbus mise sur des discussions avec les instances européennes pour trouver une issue favorable et rétablir les conditions commerciales antérieures. L’entreprise table sur la livraison de 820 appareils en 2025, contre 766 prévus cette année, malgré un contexte géopolitique tendu. Son carnet de commandes, représentant près d’une décennie de production, consolide sa position face à Boeing, bien que ce dernier montre des signes de redressement après une crise prolongée.

Si Boeing a renoué avec une activité soutenue, Airbus souligne l’interdépendance des deux rivaux dans un secteur hautement globalisé. Les deux industriels partagent un intérêt commun à éviter une guerre commerciale qui pénaliserait l’ensemble de la filière. En attendant, Airbus adapte sa logistique pour minimiser l’impact des éventuelles sanctions, tout en écartant toute hausse des prix malgré une demande soutenue, notamment en Chine où son concurrent américain subit des blocages.

La balle est désormais dans le camp des négociateurs, alors que l’échéance fixée par Washington pour un accord approche. Airbus, comme Boeing, espère un retour à la normale, essentiel pour préserver la compétitivité d’une industrie où les chaînes d’approvisionnement transcendent les frontières.

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