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1er Mai en France : colère sociale et inquiétudes internationales dans les cortèges

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Des milliers de manifestants ont défilé ce jeudi pour dénoncer les suppressions d’emplois et alerter sur les tensions géopolitiques, dans un contexte économique tendu.

Les traditionnelles manifestations du 1er Mai ont rassemblé des foules déterminées à travers l’Hexagone, avec en ligne de mire les récentes annonces de licenciements chez ArcelorMittal. À Dunkerque, plusieurs centaines de salariés et sympathisants ont marché pour protester contre la suppression prévue de 600 postes, brandissant des banderoles exigeant la nationalisation de l’entreprise ou la redistribution des dividendes. Des élus de gauche étaient présents pour soutenir le mouvement, tandis qu’une proposition de loi visant à placer le site sous tutelle de l’État a été annoncée.

À Metz, des employés du site de Florange, également touché par des suppressions d’emplois, ont rejoint le cortège. Les revendications dépassent le cadre strictement professionnel : à Rennes, un manifestant déplore la stagnation des salaires et la dégradation des conditions de travail, tout en s’inquiétant des conséquences des conflits internationaux sur les budgets sociaux. À Marseille, une enseignante alerte sur les dangers du libéralisme économique et plaide pour la défense du modèle social français.

La CGT, en partenariat avec d’autres syndicats et organisations de jeunesse, a placé cette journée sous le signe de la lutte contre l’extrême droite, pour la paix et la justice sociale. La secrétaire générale du syndicat regrette que les questions sociales soient reléguées au second plan face aux débats sur l’immigration ou la sécurité.

À Paris, le cortège a pris le départ en milieu d’après-midi, tandis qu’à Nouméa, malgré l’interdiction du défilé, des militants indépendantistes se sont rassemblés sur une plage pour dénoncer les difficultés économiques locales.

Cette mobilisation intervient dans un contexte politique particulier, alors que le gouvernement envisage d’assouplir les règles du travail le 1er Mai, une proposition vivement critiquée par les syndicats. Entre 100 000 et 150 000 personnes étaient attendues dans toute la France, avec une vigilance accrue concernant d’éventuels débordements dans certaines villes.

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