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Wimbledon: Berrettini, dernier obstacle de Djokovic sur la voie du 20e Majeur

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Sur sa phénoménale lancée de l’Open d’Australie et de Roland-Garros, Novak Djokovic a atteint vendredi la finale de Wimbledon où il affrontera Matteo Berrettini pour tenter d’égaler le record de 20 titres du Grand Chelem codétenu par Roger Federer et Rafael Nadal.

Djokovic, après cinq matchs largement à sa main, avait annoncé que le duel face à Denis Shapovalov (12e mondial) serait son premier vrai test.

Bien vu ! Le Canadien s’est jeté dans le combat sur le Centre Court comme un taureau dans une arène: sans le moindre état d’âme, il a chargé vers le filet, frappé fort et mis Djokovic sous pression.

Sauf qu’il a affronté le N.1 mondial dans sa splendeur, le combattant ultime.

« Oui, on peut le dire comme ça, a convenu Djokovic. Je donne tout, surtout à ce stade d’un tel tournoi. Renoncer n’est jamais une option ».

Si bien que son tennis âpre a supplanté le jeu pétillant du Canadien et lui a laissé un mauvais goût en bouche, à en croire les pleurs qu’il n’a pu dissimuler en quittant le court au terme de trois sets serrés 7-6 (7/3), 7-5, 7-5… mais trois sets seulement.

Car le Serbe a concrétisé trois balles de break sur dix quand le Canadien n’en a converti qu’une sur onze.

« Dans les moments importants, j’ai probablement mieux maîtrisé mes nerfs que lui et je l’ai obligé à jouer un coup supplémentaire, à commettre une faute directe », commenté Djokovic.

« Meilleur »

« Le score ne reflète pas la difficulté du match. Il (Shapovalov) a manqué un peu de chance au premier set et il a été meilleur pendant la quasi totalité du deuxième », a analysé Djokovic qui, à 34 ans, visera un 6e sacre à Wimbledon à l’occasion de sa septième finale. Et surtout tentera de décrocher un troisième titre majeur d’affilée cette année pour égaler dans les livres de statistiques Federer et Nadal avec un 20e trophée du Grand Chelem.

Et c’est Berrettini (9e), dont ce sera la toute première finale de Grand Chelem après sa demie à l’US Open 2019, qui tentera d’empêcher le Serbe de mettre un terme à ce nouveau chapitre de l’histoire du tennis.

Pour devenir le premier Italien à atteindre la finale à Wimbledon, Berrettini a battu le Polonais Hubert Hurkacz, 18e et tombeur de Roger Federer en quarts, 6-3, 6-0, 6-7 (3/7), 6-4.

« Je n’ai jamais rêvé de ça, c’était trop énorme… Mais maintenant que je le vis, je dois le croire ! », a commenté le Romain de 25 ans.

Vainqueur du Queen’s juste avant, il ne participe qu’à son troisième tournoi de Wimbledon, où son meilleur résultat jusque-là était le huitième de finale sèchement perdu en 2019 face à Roger Federer, futur finaliste.

« Pas la même sensation »

« Ce n’était pas la même sensation, mais ça m’a beaucoup appris », a commenté Berrettini après avoir battu Hurkacz.

Le Polonais, sur le même Centre Court où il avait dominé avec ses grands services la classe du Suisse au tour précédent, a été laminé à son tour par la puissance de Berrettini.

À partir de 2-3 dans le premier set, l’Italien a aligné 11 jeux pour remporter le premier set, le deuxième, et mener 1-0 dans le troisième.

Hurkacz a alors semblé totalement perdu sur le court, regardant tantôt son clan, tantôt le terrain comme s’il était responsable de sa déroute, se tapant les semelles comme pour en faire tomber la terre battue qui rendrait les semelles glissantes…

Pourtant, pas tout à fait KO, il a poussé l’Italien au tie break et remporté ce troisième set.

« Je pense que je méritais de gagner ce troisième set, mais quand je l’ai perdu, je me suis dit que ce n’était pas grave. Et ça a payé », a relevé Berrettini.

En effet, il a pris la mise en jeu de son adversaire dès l’attaque de la quatrième manche et, en s’appuyant sur un service très solide, a conservé son avantage jusqu’au bout.

Ce qui n’était « pas grave » contre Hurkacz risque de se payer cher contre Djokovic.

Sports

JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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