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Virus : bond des contaminations et restrictions en Europe, le Brésil frôle les 150.000 morts

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Face au bond des contaminations au Covid-19 en Europe, de nouvelles restrictions entrent samedi en vigueur en Allemagne – à Berlin – et en Pologne, tandis qu’en Amérique latine, le Brésil s’apprête à dépasser la barre des 150.000 morts.

En Europe, qui recense plus de 6,2 millions de cas de Covid-19 et près de 240.000 morts, la situation ne cesse d’empirer.

En Allemagne, où plus de 4.000 nouveaux cas sont officiellement recensés chaque jour – chiffre record depuis début avril – la chancelière Angela Merkel a prévenu : si le nombre des contaminations ne se stabilise pas dans les dix jours, le pays prendra de nouvelles mesures restrictives.

Mais dès samedi à Berlin, la plupart des magasins ainsi que tous les restaurants et bars devront fermer de 23 heures à 6 heures, au moins jusqu’au 31 octobre.

Face à l’évolution inquiétante des contaminations, plusieurs grandes villes allemandes, notamment Berlin et le centre financier Francfort, ont ainsi imposé un couvre-feu pour le secteur de la gastronomie, ainsi qu’une restriction des contacts sociaux.

Dans la Pologne voisine, également en proie à une hausse record du nombre d’infections, le port du masque dans les espaces publics sera obligatoire à compter de samedi, dans tout le pays.

« La deuxième vague est arrivée chez nous et nous devons l’affronter de manière ferme », a déclaré jeudi le Premier ministre Mateusz Morawiecki, expliquant que l’ensemble du pays de 38 millions d’habitants serait désormais considéré comme une « zone jaune ».

Quelque 38 municipalités seront également considérées à partir de samedi comme des zones rouges, où des restrictions plus strictes s’appliquent aux rassemblements publics et familiaux.

La Pologne avait enregistré jeudi 4.280 contaminations et 76 décès, portant les chiffres globaux pour ce pays respectivement à 111.599 et 2.867.

Bouclage partiel à Madrid

La situation s’aggrave aussi en France : 20.339 nouveaux cas en 24 heures, un nouveau record, selon des chiffres officiels vendredi soir. Le conseil scientifique du gouvernement n’a pas exclu la possibilité de reconfinements locaux « si nécessaire ».

Conséquence : quatre villes de l’Est et du Nord (Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et Lille) passeront samedi en zone d’alerte maximale, synonyme de nouvelles restrictions, comme c’est déjà le cas à Paris et Aix-Marseille (sud).

Le gouvernement espagnol a de son côté décrété vendredi l’état d’urgence sanitaire dans la région de Madrid pour tenter de freiner l’augmentation du nombre des cas (+10.000 quotidiennement en moyenne ces derniers jours), rétablissant un bouclage partiel de la capitale annulé la veille par la justice. Les habitants de Madrid et ses environs ne peuvent plus sortir de leur ville que pour des raisons de première nécessité depuis le 2 octobre.

Dans le monde, la pandémie a fait au moins 1.063.346 morts et contaminé plus de 36,5 millions de personnes depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP.

Elle a nettement accéléré dans presque toutes les régions du monde ces sept derniers jours (+315.000 nouveaux cas par jour au niveau mondial, soit 6% de plus que la semaine précédente), Europe en tête (+28%), à l’exception de l’Asie (-7%).

Globalement, ce sont l’Amérique latine et les Caraïbes qui connaissent « les pires conséquences économiques et sanitaires » de la planète en raison de la pandémie, a jugé vendredi la Banque mondiale, qui prévoit une baisse du PIB régional de 7,9% en 2020.

Sur ce continent, le Brésil devrait dépasser samedi le seuil des 150.000 morts du coronavirus, près de huit mois après l’apparition du premier cas, alors que le nombre de décès quotidiens continue lentement de baisser.

La moyenne quotidienne des nouveaux cas sur une semaine s’affaisse également, à 27.477 contre plus de 40.000 début septembre.

Ce pays immense de 212 millions d’habitants est le deuxième plus endeuillé au monde après les Etats-Unis, avec 149.639 morts et 5.055.888 personnes contaminées.

Aux Etats-Unis, le président Donald Trump va reprendre la campagne présidentielle interrompue par son infection au Covid-19 dès samedi à la Maison Blanche, avant un meeting lundi en Floride, alors qu’il est distancé dans les sondages par son adversaire démocrate Joe Biden et que le prochain débat présidentiel a été annulé.

Plans de relance

Une question cruciale restait toutefois sans réponse vendredi: Donald Trump, qui « pense » ne plus être contagieux, a-t-il été testé négatif?

Son pays reste le plus touché au monde, tant en nombre de morts (213.570) que de contaminations (plus de 7,6 millions), qui continuent d’accélérer.

La Russie a également battu vendredi un record de nouveaux cas quotidiens (+12.126). Les autorités russes disent actuellement ne pas prévoir de mesures de confinement majeures.

La pandémie a dévasté l’économie mondiale, poussant de nombreux pays à mettre sur pied des plans de relance.

Le Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d’Europe, a ainsi annoncé vendredi de nouvelles aides ciblant les entreprises forcées de rester fermées à cause des restrictions, dont les employés seront indemnisés à hauteur des deux tiers de leur salaire.

Aux Etats-Unis, la Maison Blanche a grossi vendredi à près de 2.000 milliards de dollars son enveloppe pour un nouveau plan de relance de l’économie, espérant ainsi un accord avec les démocrates à trois semaines de l’élection présidentielle.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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